Accord sur Gaza: L’Iran dit avoir été invité au sommet en Égypte mais refuse la participation

Par AlAhed avec agences
 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a décliné l'invitation au sommet de Charm el-Cheikh, expliquant qu'il ne pouvait pas rencontrer des dirigeants qui «ont attaqué le peuple iranien, continuent de nous menacer et de nous sanctionner».
Dans un message publié sur X, Abbas Araghchi a remercié le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, pour son invitation, mais a précisé que ni lui ni le président Massoud Pezeshkian ne rencontreraient d’interlocuteurs hostiles.
M. Araghchi faisait référence aux frappes aériennes américaines sur les installations nucléaires iraniennes lors de la guerre «israélienne» de 12 jours, ainsi qu’aux sanctions contre l’économie et le secteur énergétique du pays.
Il a réaffirmé le soutien ferme de l’Iran à toute décision palestinienne visant à mettre fin au génocide commis par «Israël» à Gaza.
«L'Iran soutient toute initiative visant à mettre fin au génocide palestinien à Gaza et à expulser les forces d’occupation», a-t-il déclaré. «Les Palestiniens ont pleinement le droit à l’autodétermination, et tous les États doivent plus que jamais les soutenir dans cette cause légitime».
Le ministre iranien a ajouté que l’Iran reste «une force essentielle pour la paix dans la région», contrairement à l’entité «israélienne» qui cherche des «guerres sans fin».
Et de souligner: «L’Iran a toujours été, et restera, un acteur clé de la paix régionale. Contrairement au régime génocidaire israélien, il ne cherche pas la guerre à répétition, souvent au détriment de ses soi-disant alliés, mais aspire à la paix, à la prospérité et à une coopération durable».
Le prochain sommet de Charm el-Cheikh, coprésidé par le président al-Sissi et son homologue américain Donald Trump, vise à officialiser un cessez-le-feu et à définir les mesures de reconstruction et de gouvernance après deux ans de guerre à Gaza.
Plus de 20 pays doivent participer à ce sommet, organisé à la suite d'un cessez-le-feu négocié par les États-Unis entre «Israël» et le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Ce sommet intervient après deux années de génocide mené par le duo américano-«israélien» à Gaza, qui a causé environ 70 000 martyrs, de nombreux blessés, et laissé une grande partie du territoire en ruines.