Ansarullah avertit «Israël» d’une réaction plus sévère en cas de violation de la trêve

Par AlAhed avec agences
Le mouvement de résistance yéménite Ansarullah a averti «Israël» d’une réaction plus «sévère et décisive» des forces armées yéménites en cas de toute violation de l’accord de cessez-le-feu proposé par le président américain, Donald Trump, entré en vigueur le 10 octobre.
Dans une interview accordée à Sputnik News, Hezam al-Assad, haut responsable du bureau politique d’Ansarullah, a déclaré que le respect de l’accord de cessez-le-feu par «Israël» s’accompagne de l’arrêt de nos opérations anti-«israéliennes».
«Si Israël reprend son agression et son siège de la population de Gaza, nous reprendrons nos opérations militaires avec une plus grande intensité et une plus grande portée», a-t-il noté.
Ces remarques interviennent un jour après qu’un haut responsable du mouvement a réaffirmé que l’arrêt des attaques contre des cibles «israéliennes» situées au plus profond des territoires occupés, ainsi que contre des navires liés à «Israël» en mer Rouge, dépend de l’adhésion de l’entité «israélienne» de l’accord de cessez-le-feu.
Soulignant le soutien pro-Palestine des forces armées yéménites depuis le début du génocide en octobre 2023, Hazem al-Assad a toutefois averti que toute poursuite du blocus ou des attaques contre Gaza déclencherait une réponse renouvelée et intensifiée.
Les forces yéménites ont imposé un blocus maritime stratégique destiné à entraver la livraison de ressources militaires à «Israël», tout en exhortant la communauté internationale à s’exprimer contre la grave crise humanitaire à Gaza.
Parallèlement, elles ont mené de multiples attaques de missiles et de drones sur des cibles clés situées dans les régions occupées par «Israël», démontrant ainsi leur soutien aux Palestiniens de Gaza.
La plupart de ces attaques visaient des cibles dans le sud de la Palestine occupée, en particulier dans la région d’«Eilat», mais certaines ont également été lancées vers des zones plus centrales, notamment «Tel-Aviv» et «l’aéroport Ben Gourion», ce qui a été perçu comme un défi militaire pour «Israël».
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