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Iran: Chaque crime de l’entité sioniste se fait avec la complicité des États-Unis

Iran: Chaque crime de l’entité sioniste se fait avec la complicité des États-Unis
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Par AlAhed avec agences

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré qu’«Israël et les États-Unis ne souhaitent ni la paix ni la stabilité dans la région et cherchent à entraîner la région dans des guerres sans fin».
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi 17 septembre concernant l’agression «israélienne» contre les dirigeants du Hamas à Doha, M. Baghaï a fait référence au rôle du Qatar dans l’organisation des pourparlers de paix pour un cessez-le-feu à Gaza, et noté: «Un pays qui a déployé des efforts considérables pour alléger les souffrances du peuple palestinien au cours des deux dernières années a lui-même été pris pour cible».
«Ce fait montre que l’entité sioniste et les États-Unis tentent d’entraîner la région dans des guerres sans fin ; des guerres qui ne servent que les intérêts de Tel-Aviv et de Washington», a-t-il ajouté.
Le 9 septembre, «Israël» a mené une attaque par missiles sur un quartier résidentiel de Doha, cherchant à cibler les dirigeants du Hamas, qui se réunissaient pour discuter d’une proposition du président américain Donald Trump pour un cessez-le-feu à Gaza. 
Les principaux dirigeants du Hamas ont pourtant survécu à l’attaque ; même si cinq membres du groupe de résistance et un agent de sécurité qatari ont été tués.
«Compte tenu des développements des deux dernières années, aucun pays ne peut se considérer à l’abri de l’empiétement et de l’agression de l’entité sioniste», a souligné le responsable iranien, ajoutant que cela ne se limite même pas aux pays islamiques.
Et de poursuivre: «Le passé de l’entité sioniste montre combien d’opérations terroristes il a mené contre les Palestiniens ou contre ceux qui s’opposaient à sa politique, même dans certains pays européens».
Concernant le rôle des États-Unis dans cette attaque, M. Baghaï a affirmé qu’il était peu probable que l’attaque ait eu lieu sans la coordination et sans le soutien de Washington.
«Pratiquement, dans chaque acte criminel du régime sioniste, on peut trouver les traces de la complicité des États-Unis», a-t-il indiqué.
Il a exhorté les pays de la région à «prendre des mesures urgentes et fondamentales pour établir une région sûre en s’appuyant sur leurs propres capacités».
Commentant la normalisation des relations entre les pays de la région et «Israël», il a déclaré que l’Iran s’était opposé au processus de normalisation depuis toujours, déclarant que s’engager avec «l’entité occupante, génocidaire et terroriste » signifiait en réalité «normaliser le crime et l’agression». 
«Nous avons constamment mis en garde tous les pays, en particulier les États de la région, contre cette décision», a déclaré le porte-parole.
Il a noté que la question est désormais devenue une «demande publique au sein de la communauté internationale», de nombreuses nations en dehors du monde islamique ayant rompu leurs liens avec «Israël».
Citant le droit international et les «enseignements religieux, moraux et humanitaires», il a estimé que les pays musulmans devaient désormais «reconsidérer leurs relations» et «démontrer concrètement leur opposition aux crimes commis contre le peuple palestinien innocent».
Il a également noté que des instances en Europe font pression pour restreindre les liens économiques et exclure les athlètes «israéliens» des compétitions internationales.
Concernant la création d’un mécanisme politique, diplomatique et de sécurité conjoint pour un bloc régional efficace ou une OTAN islamique, il a déclaré que les pays de la région reconnaissent de plus en plus «Israël» comme une «menace réelle et sérieuse».
La République islamique «ne fera fi d’aucun effort» pour construire un mécanisme de «sécurité interne en Asie de l’Ouest», une vision souvent qualifiée d’«OTAN islamique».
Il s’agit d’un «point fixe à l’ordre du jour» des discussions avec les partenaires régionaux, soulignant que la préservation de la stabilité exigeait «un travail partagé et une coopération, sans dépendre d’acteurs extérieurs».
 

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