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Attaque au Qatar: Les dirigeants arabes et musulmans appellent à «revoir» les liens diplomatiques avec «Israël»

Attaque au Qatar: Les dirigeants arabes et musulmans appellent à «revoir» les liens diplomatiques avec «Israël»
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Par AlAhed avec AFP


Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à «revoir» les liens avec «Israël» après l'attaque «israélienne» ayant ciblé des responsables du mouvement de résistance palestinien Hamas au Qatar la semaine dernière.
Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.
Selon le texte final, les dirigeants arabes et musulmans exhortent «tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre».
Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent «Israël».
Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n'ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.
La déclaration finale appelle également les Etats membres à «coordonner les efforts visant à suspendre l'adhésion d'Israël aux Nations unies».
«Faire échouer les négociations»
Dans son discours d'ouverture, l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé «Israël» de vouloir «faire échouer les négociations».
Le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu «rêve que la région arabe devienne une sphère d'influence israélienne. Et c'est une dangereuse illusion», a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien.
L'attaque «israélienne», qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'«Israël» mais également un proche allié du Qatar.
«Demain, ce pourrait être le tour de n'importe quelle capitale arabe ou islamique», a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait confronté une guerre de 12 jours contre «Israël» en juin.
«Le choix est clair. Nous devons nous unir», a-t-il martelé.
Contenir «Israël»
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître «Israël», a prévenu que cette attaque «érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le «gouvernement israélien» de vouloir «poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région».
Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à «user de leur influence» pour contenir «Israël».
«Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu'ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements», a affirmé lors d'une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.

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