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Nucléaire: L’Iran et l’AIEA parviennent à un accord sur la reprise de la coopération

Nucléaire: L’Iran et l’AIEA parviennent à un accord sur la reprise de la coopération
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Par AlAhed avec agences
 

L'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sont parvenus à un accord visant à ouvrir la voie à la reprise de la coopération entre les deux parties.
L'accord a été signé mardi 9 septembre au Caire, qui s'était engagé à accueillir des pourparlers entre les deux parties, entre le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
L'accord fait suite à la suspension par la République islamique d'Iran de sa coopération avec l'AIEA à la suite des attaques «israélo»-américaines injustifiées contre ses installations nucléaires importantes en juin.
À noter que cette suspension est entrée en vigueur conformément à une loi votée par le Parlement iranien en signe de protestation contre une résolution anti-iranienne ratifiée par l'AIEA sous la pression occidentale et «israélienne», et utilisée par les agresseurs pour justifier leurs attaques.
S'exprimant aux côtés de Grossi lors d'une conférence de presse tenue à l’issue de leurs entretiens, le haut diplomate iranien a affirmé que l'accord conclu traduisait une série de négociations intensives pour établir un nouveau mécanisme de mise en œuvre des obligations de l'Accord de garanties de l'Iran, sur fond de développements qui ont suivi l'agression «israélo»-américaine illégale contre l'Iran.
«La souveraineté, les droits et la sécurité de l'Iran sont intransigeants»
«L'accord prévoit des «mesures concrètes» pour la mise en œuvre des garanties et l'établissement d'un cadre pour la poursuite de la coopération, tout en répondant aux préoccupations de la République islamique d’Iran concernant sa sécurité et sa souveraineté nationale», a déclaré M. Araghchi.
Et d’ajouter: «En outre, l'accord garantit les droits inaliénables de Téhéran à des activités nucléaires pacifiques en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), en tenant compte des exigences techniques et de vérification de l'AIEA».
«Le message est clair: l'Iran ne transigera jamais sur sa souveraineté, ses droits et sa sécurité», a-t-il martelé.
«Témoignage de la bonne volonté de l'Iran»
Les mesures positives prises par l'Iran pour conclure l'accord témoignent de sa volonté constante de résoudre toute question relative à son programme nucléaire exclusivement pacifique par la diplomatie et le dialogue, a affirmé M. Araghchi.
Ces mesures, a-t-il ajouté, démontrent également la volonté de la République islamique d'engager un dialogue sincère et constructif pour la mise en œuvre de ses engagements.
Le responsable iranien a rappelé que Téhéran avait démontré sa volonté de poursuivre la coopération avec l'Agence, malgré l'agression «injustifiable, flagrante et criminelle» qui a visé ses installations nucléaires sous garanties.
En échange, a souligné M. Araghchi, l'AIEA et la communauté internationale devaient respecter le droit international, condamnant les attaques qui avaient empêché la République islamique de poursuivre sa coopération avec l'organisation comme auparavant.
«Il n'existe aucun précédent de coopération entre l'AIEA et un État membre dans des conditions où ses installations sous garanties ont été délibérément attaquées et endommagées.»
Le chef de la diplomatie iranien a également souligné que les auteurs de ces attaques devaient être tenus responsables et indemniser la République islamique pour les pertes humaines et matérielles causées.
Rappelant les obligations réciproques de l'AIEA envers Téhéran, M. Araghchi a déclaré: «La coopération n'est pas à sens unique. Outre les engagements de l'Iran, l'AIEA a également des responsabilités claires, et nous attendons de l’Agence qu'elle les respecte pleinement, tout en préservant son impartialité, son indépendance et son professionnalisme.»
De son côté, le directeur général de l'AIEA a annoncé sur son compte X qu'il s'était mis d'accord avec le responsable iranien sur «les modalités pratiques de reprise des activités d'inspection en Iran».
«Il s'agit d'un pas important dans la bonne direction», a affirmé M. Grossi.
Avertissement sévère
M. Araghchi a toutefois émis une mise en garde sévère contre toute mesure agressive contre la République islamique d’Iran qui a toujours fait preuve de bonne foi.
«Je souligne qu'en cas d'acte hostile contre l'Iran, y compris le rétablissement de résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies précédemment révoquées, la République islamique considérera ces mesures concrètes comme terminées», a-t-il dit.
Il faisait référence à la pression exercée par la troïka européenne -Royaume-Uni, France et Allemagne - pour rétablir les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre Téhéran.
La troïka européenne a fait pression pour atteindre cet objectif, en utilisant des allégations infondées de «détournement» du programme nucléaire iranien, allégations qui n'ont jamais été confirmées par l'AIEA, malgré les inspections les plus intrusives menées à ce jour.
 

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