Gaza: Un autre journaliste tué dans une frappe «israélienne», le bilan s’élève à 250

Par AlAhed avec sites web

Un photojournaliste palestinien avait été tué lors d’une frappe «israélienne» dans la bande de Gaza, la plus récente attaque contre des reporters dans le territoire assiégé depuis que l’entité «israélienne» y a lancé sa guerre génocidaire en octobre 2023.

Osama Ahmed Balousha a trouvé la mort dans la frappe qui a visé sa maison familiale dans le quartier de Sheikh Radwan à Gaza-ville, lundi 8 septembre.

Ce nouveau décès porte à 250 le nombre de journalistes tués à Gaza depuis octobre 2023.

Le 25 août, cinq journalistes ont été tués lors d’une frappe «israélienne» sur le complexe médical Nasser, dans le sud de Gaza.

Dimanche 10 août, une frappe aérienne israélienne a tué six journalistes, dont Anas al-Sharif. Les journalistes s’étaient réfugiés dans une tente réservée aux professionnels des médias, devant l’hôpital al-Shifa de Gaza. Selon certaines informations, la frappe «israélienne» visait spécifiquement al-Sharif.

Alors qu’«Israël» continue d’empêcher les journalistes étrangers d’entrer à Gaza, les reporters palestiniens restent les seules sources directes d’informations provenant de l’intérieur de la zone de conflit.

L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) y a réagi et a exprimé sa profonde préoccupation liée aux assassinats successifs de journalistes palestiniens par les forces «israéliennes».

L’UNA a souligné que les événements survenus à Gaza représentent une violation flagrante des lois et normes internationales, «tandis que le régime israélien continue de transgresser la liberté de la presse et des médias en censurant les informations et en réduisant au silence les voix dissidentes, pour étouffer la vérité et occulter ses crimes quotidiens à l’opinion publique internationale».

«Israël» a tué au moins 64 455 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, à Gaza depuis le 7 octobre 2023.