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Gaza: Plainte déposée auprès de la CPI concernant le meurtre par «Israël» des journalistes

Gaza: Plainte déposée auprès de la CPI concernant le meurtre par «Israël» des journalistes
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Par AlAhed avec agences

Une plainte a été déposée auprès de la Cour pénale internationale (CPI) concernant l’assassinat des journalistes palestiniens par «Israël» à Gaza, appelant la CPI à prendre des mesures juridiques urgentes immédiates au-delà de l’expression de ses inquiétudes.

La Fondation Hind Rajab (HRF) et le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR) ont déclaré ce mardi 12 août dans un communiqué avoir déposé une plainte auprès de la CPI appelant au lancement immédiat d’une enquête officielle sur les assassinats ciblés de journalistes par «Israël».

Cette attaque survient deux jours après que cinq journalistes palestiniens ont été tués par une frappe «israélienne» dans la ville de Gaza, dont le correspondant de 28 ans Anas Al-Sharif, qui couvrait la guerre génocidaire sioniste depuis son début en octobre 2023.

La plainte avertit que le meurtre des journalistes à Gaza «est un aveuglement délibéré de l’humanité, réduisant au silence des témoins qui se tiennent entre l’atrocité et l’oubli».

«Il s’agit d’un acte criminel manifeste – un crime de guerre faisant partie d’une campagne génocidaire plus vaste – et il exige une réponse juridique directe et ciblée», souligne le dossier.

La plainte indique que des responsables «israéliens», dont le «Premier ministre» Benjamin Netanyahu et de hauts commandants militaires, ont orchestré une campagne systématique contre les journalistes couvrant les crimes de guerre de l’entité sioniste contre les Palestiniens.

Il a déclaré que l’assassinat d’Al-Sharif «n’était pas un événement isolé, mais faisait partie d’une politique établie».

«Les attaques contre les journalistes ne sont pas accidentelles, mais font partie d’un effort calculé pour faire taire la couverture médiatique indépendante et dissimuler des crimes de guerre plus larges», indique la plainte.

Anas Al-Sharif effectuait son reportage devant l’hôpital Al-Shifa, dans le nord de Gaza, l’une des rares zones où les journalistes pouvaient encore travailler.

La Fondation Hind Rajab a déclaré que ses enquêteurs ont retracé la frappe «depuis le moment où la caméra d’un drone s’est verrouillée sur la position d’Al-Sharif jusqu’à l’instant où le missile a frappé».

Le communiqué indique que les derniers mots du journaliste, prononcés en prévision de son assassinat, résonnent encore dans le monde entier. «Si ces paroles que je vous dis vous parviennent, sachez qu’Israël a réussi à me tuer et à faire taire ma voix.»

La Fondation Hind Rajab a déclaré que les paroles d’Al-Sharif «resurgiront – dans la salle d’audience de la CPI, dans les mandats d’arrêt et dans la mémoire implacable de l’histoire».

Cette affaire met en lumière une tendance inquiétante à l’encontre des journalistes, notamment en Palestine occupée, où des frappes mortelles sont menées quotidiennement.

L’armée d’occupation «israélienne», qui a admis que la frappe contre le personnel d’Al-Jazeera était délibérée, a accusé les victimes d’être des «terroristes en gilets de presse».

Cette même fausse accusation a été utilisée pour justifier le meurtre de plus de 220 journalistes à Gaza, une tactique que la plainte a qualifiée de «non pas une note de bas de page de l’histoire, mais la méthode par laquelle tous les autres crimes de guerre sont cachés au monde».

«Ignorer cela ne signifie pas la neutralité, c’est de la complicité, c’est donner aux auteurs des crimes le silence qu’ils recherchent», conclut la plainte.

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