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Le Hezbollah rejette la décision du gouvernement libanais de désarmer la Résistance: Une trahison de la souveraineté et de la force nationale

Le Hezbollah rejette la décision du gouvernement libanais de désarmer la Résistance: Une trahison de la souveraineté et de la force nationale
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Par AlAhed

Réagissant à la dernière décision gouvernementale sur le contrôle des armements au Liban, le bureau des Relations médiatiques du Hezbollah a publié mercredi 6 août le communiqué suivant:

«Le gouvernement du Premier ministre Nawaf Salam a commis une grave erreur en prenant la décision de priver le Liban des armes de la Résistance libanaise face à l'ennemi israélien. Cela affaiblit la capacité et la position du Liban face à la poursuite de l'agression israélo-américaine, réalisant ce qu'Israël n'a pas pu accomplir lors de ses attaques contre le Liban. En effet, nous avons résisté avec détermination lors de la Bataille des Vaillants, ce qui a abouti à un accord obligeant Israël à cesser ses agressions et à se retirer du Liban.

Cette décision constitue une violation manifeste du pacte national et de la déclaration ministérielle du gouvernement, où il est stipulé dans le cinquième paragraphe: «Le gouvernement s'engage, conformément au Document d’entente nationale adoptée à Taëf, à prendre toutes les mesures nécessaires pour libérer tous les territoires libanais de l'occupation israélienne et à étaler la souveraineté de l'État sur l'ensemble de son territoire par ses propres forces, en déployant l'armée libanaise dans la zone des frontières libanaises reconnues internationalement.»

La préservation de la force du Liban et de l'armement de la Résistance est essentielle pour le pays. Cela fait partie des mesures nécessaires, tout comme le renforcement de l'armée libanaise par les armes et la consolidation de ses capacités pour pouvoir chasser l'ennemi israélien de ses terres et les libérer, ce qui est également une mesure indispensable.

Cette décision est le résultat des impositions de l'émissaire américain, (Tom) Barrack, comme cela a été mentionné dans les raisons évoquées lors du Conseil des ministres et les justifications de son approbation. Le Premier ministre Salam a déclaré que le Conseil des ministres «a décidé de poursuivre la discussion sur le document américain jeudi prochain, et a chargé l'armée libanaise d'élaborer un plan d'application pour limiter le monopole des armes avant la fin de l'année actuelle». Cette décision sert entièrement les intérêts d'Israël et laisse le Liban vulnérable face à l'ennemi israélien sans aucune capacité de dissuasion.

Le gouvernement a ignoré l'engagement du président de la République, le général Joseph Aoun, dans son discours d’investiture, où il a promis de discuter d'une stratégie de sécurité nationale, en déclarant: «Je m’engage à convoquer une discussion sur une politique de défense globale comme partie d'une stratégie de sécurité nationale aux niveaux diplomatique, économique et militaire, permettant à l'État libanais, je le répète, à l'État libanais, de mettre fin à l'occupation israélienne et de repousser son agression sur l'ensemble du territoire libanais.» Ce que le gouvernement a décidé s'inscrit dans une stratégie de capitulation, représentant une déclaration claire de l'effondrement des éléments de la souveraineté libanaise.

La sortie des ministres du Hezbollah et du mouvement Amal de la session est une expression de rejet de cette décision, et exprime le refus déclaré par la Résistance qui représente des segments significatifs de la société libanaise à travers toutes les régions, confessions et partis. C'est aussi une manifestation du large rejet populaire de la décision de soumettre le Liban à la tutelle américaine et à l'occupation israélienne.

Cette décision compromet la souveraineté du Liban et permet à Israël de jouer avec sa sécurité, sa géographie, sa politique et son avenir. Ainsi, nous traiterons cette décision comme si elle n'existait pas.

En même temps, nous restons ouverts au dialogue pour la fin de l'agression israélienne contre le Liban, la libération de ses terres, la libération des détenus, et la reconstruction de ce qui a été détruit par l'agression barbare. Nous sommes prêts à discuter d'une stratégie de sécurité nationale, mais pas sur fond de l'agression.

Il est impératif que l'accord soit d'abord exécuté par le côté israélien. Le gouvernement doit prioritairement «prendre toutes les mesures nécessaires pour libérer tous les territoires libanais de l'occupation israélienne», comme l'indique sa déclaration ministérielle. À notre honorable peuple, nous disons: C'est une nuée d'été qui passera, si Dieu le veut. Nous avons appris à être patients et à triompher.»

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