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Gaza: 56 demandeurs d’aide tués en 24h, des experts de l’ONU demandent la fin de la «GHF»

Gaza: 56 demandeurs d’aide tués en 24h, des experts de l’ONU demandent la fin de la «GHF»
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Par AlAhed avec AFP

Les rapporteurs spéciaux des Nations unies ont appelé mardi le 5 août à la dissolution immédiate de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenue par «Israël» et les Etats-Unis, affirmant que l’aide qu’elle distribue est «exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes».

Un groupe exceptionnellement important d’experts mandatés par l’ONU a exprimé de graves préoccupations concernant les activités de la «GHF».

«La GHF (…) est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l’aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international», ont affirmé les experts dans un communiqué commun.

«L’imbrication des services de renseignement israéliens, d’entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës souligne la nécessité urgente d’une surveillance et d’une action internationales robustes sous l’égide des Nations unies», ajoute le texte.

La défense civile palestinienne à Gaza a annoncé mardi la mort de 68 civils palestiniens tués par des tirs «israéliens» au cours de divers incidents dans le territoire palestinien, dont 56 qui attendaient des distributions d’aide alimentaire.

Selon le porte-parole Mahmoud Bassal, 30 personnes sont mortes sous les tirs près d’un centre d’aide du «GHF», près de la ville de Khan Younès.

Le 22 juillet, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a déclaré que les forces d’occupation «israéliennes» avaient tué plus de mille Palestiniens qui tentaient d’obtenir une aide alimentaire à Gaza depuis le début des opérations du «GHF», dont près des trois quarts à proximité des sites du «GHF».

«La crédibilité et l’efficacité de l’aide humanitaire doivent être rétablies en démantelant la GHF, en la tenant responsable, ainsi que ses dirigeants, et en permettant aux acteurs humanitaires expérimentés de l’ONU et de la société civile de reprendre les rênes de la gestion et de la distribution de l’aide », ajoute les experts.

La déclaration a été signée par dix-huit autres rapporteurs spéciaux, ainsi que par d’autres experts des Nations unies et des membres de groupes de travail des Nations unies, ce qui représente un nombre particulièrement élevé pour ce type de déclaration.

Les rapporteurs spéciaux sont des experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Ils rédigent des rapports, mais ne s’expriment donc pas au nom des Nations unies elles-mêmes.

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