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Attaques sur des sites nucléaires iraniens: Washington doit rendre des comptes, affirme Téhéran

Attaques sur des sites nucléaires iraniens: Washington doit rendre des comptes, affirme Téhéran
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Par AlAhed avec AFP

Téhéran attend des Etats-Unis, en cas de reprise des négociations, qu'ils rendent des comptes et versent des dédommagements pour leurs attaques sur des sites nucléaires iraniens, a déclaré lundi un haut responsable, tout en excluant des pourparlers directs avec Washington.

En juin, «Israël» avait lancé une agression non provoquée contre l'Iran, où il a bombardé pendant 12 jours des sites militaires, nucléaires ainsi que des zones résidentielles. Les Etats-Unis étaient intervenus en bombardant des sites nucléaires iraniens.

«En cas de potentielles négociations (...) un des sujets à l'ordre du jour concernera le besoin de faire rendre des comptes aux Etats-Unis et de réclamer des dédommagements pour l'agression militaire contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran», a indiqué en conférence de presse le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.

Interrogé sur l'éventualité de pourparlers directs, il a répondu: «non».

Washington avait déjà qualifié de «ridicule» la demande de compensations attendues par Téhéran.

Le 13 juin, l’entité sioniste a lancé une guerre contre l’Iran, qui a fait au moins 1 064 martyrs dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires, mais également des civils ordinaires.

Plus tard, le 22 juin, les États-Unis sont aussi entrés en guerre et ont bombardé trois installations nucléaires iraniennes à Fordo, Natanz et Ispahan, en violation flagrante du droit international.

En représailles, les forces armées iraniennes ont mené avec succès des opérations contre l’entité «israélienne» et les États-Unis et ont réussi à imposer l’arrêt de l’agression le 24 juin.

Téhéran et Washington étaient engagés dans des négociations en vue de conclure un nouvel accord sur le programme nucléaire iranien quand «Israël» a lancé son offensive, avec comme objectif affiché d'empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique.

Téhéran a toujours réfuté avoir de telles ambitions.

Après la guerre, l'Iran avait officiellement suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en affirmant que cette agence de l'ONU avait une part de responsabilité dans le déclenchement des frappes «israéliennes».

Lundi M. Baghaï a déclaré que l'Iran restait engagé par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), tout en critiquant «l'approche politisée et non professionnelle» de l'AIEA.

Le directeur-adjoint de l'agence est attendu en Iran «dans moins de dix jours», a précisé le porte-parole.

Son pays s'était dit prêt en juillet à reprendre la coopération avec l'AIEA sous «une nouvelle forme».

Face à la politique d'enrichissement d'uranium de l'Iran, les pays occidentaux menacent Téhéran d'activer un mécanisme permettant de réimposer des sanctions internationales.

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