Gaza: Un captif «israélien» appelle à l’entrée de nourriture, tient Netanyahu pour responsable de sa vie

Par AlAhed avec AFP
La branche armée du Jihad islamique palestinien a publié une vidéo mettant en scène un captif «israélien» identifié comme étant Rom Braslavski. L’organisation avait annoncé la semaine dernière avoir perdu le contact avec ce captif, suggérant que ces images datent d’il y a plus d’une semaine.
La branche armée du Jihad islamique palestinien a publié, jeudi 31 juillet 2025, une vidéo d’un captif «israélien». Ce dernier a été pris en captivité le 7 octobre 2023 lors de l’opération historique du Hamas contre «Israël» en représailles aux atrocités croissantes «israélienne» contre le peuple palestinien.
Dans cette vidéo de plus de six minutes, le captif, qui s’exprime en hébreu, décline son identité et demande au «gouvernement israélien» d’agir pour sa libération.
L’AFP, comme plusieurs médias «israéliens», a identifié le captif comme étant Rom Braslavski, un «Israélo»-allemand dont une vidéo avait été publiée le 16 avril par le groupe, un allié du mouvement Hamas.
La branche armée du Jihad islamique avait annoncé la semaine dernière avoir perdu le contact avec ce captif, ce qu’il répète en commentaire au début de la vidéo diffusée ce jeudi, suggérant que ces images ont été tournées il y a plus d’une semaine.
Dans la vidéo où il s’exprime, le captif semble très affaibli et amaigri. Les images montrent le jeune homme en train de regarder une chaîne de télévision arabophone diffusant un reportage sur la faim à Gaza.
Les familles de captifs dénoncent l’inaction du «gouvernement israélien»
Sur les 251 personnes prises en captivité ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 sont mortes selon l’armée «israélienne». En début d’année, une trêve de deux mois avait permis le retour en «Israël» de 33 captifs, incluant huit morts, en échange de 1 800 prisonniers palestiniens. Mais les négociations en vue de mettre fin aux combats, enjeu d’une médiation de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis, sont restées infructueuses jusqu’ici.
En «Israël», certains proches des captifs encore à Gaza accusent Netanyahou de les condamner à mort en préférant l’escalade militaire à la négociation. À «Tel-Aviv», une foule nombreuse s’est ainsi rassemblée dans la soirée du 7 juin pour exiger la libération des captifs encore détenus dans l’enclave palestinienne et appeler à un cessez-le-feu, vingt mois jour pour jour après le début de la guerre «israélienne» à Gaza. Familles et proches ont dénoncé l’inaction du «gouvernement israélien» et réclament un accord global pour leur retour.