Guerre à Gaza: Un nouveau soldat «israélien» se suicide

Par AlAhed avec sites web
Un réserviste «israélien», a été retrouvé mort lundi à son domicile dans le sud d'«Israël», dans ce qui semble être un suicide. Selon les médias «israéliens», ce soldat avait précédemment servi dans le rabbinat de l’armér, où il travaillait à l’identification des soldats tombés au combat. Plusieurs médias ont décrit l’incident comme étant un suicide présumé. Depuis le 7 octobre 2023, 42 suicides ont été recensés chez des militaires souffrant de stress post-traumatique
Un proche du soldat a confié aux médias «israéliens» que le réserviste décédé «avait été témoin de choses très difficiles dans le cadre de ses fonctions ces dernières années».
D’après «Walla News», à la suite de la récente vague de suicides touchant les soldats en service actif et les réservistes, le «Jerusalem Institute of Justice» a exhorté le «président de la Commission des Affaires étrangères et de la défense de la Knesset», le «député» Boaz Bismuth, à convoquer d’urgence une réunion sur cette question.
Ce décès marque un nouveau cas dans une tendance inquiétante qui a relancé le débat sur la santé mentale des soldats, alors que les conséquences psychologiques de la guerre continuent de se faire sentir
Depuis le 7 octobre, de nombreux soldats en service actif et réservistes, ainsi que des membres des forces de sécurité et de secours, ont mis fin à leurs jours. Ces suicides sont directement liés aux scènes traumatisantes auxquelles ils ont été exposés depuis le début de la guerre à Gaza.
Les délais d'attente pour consulter un thérapeute sont devenus exagérément longs, rendant les soins moins accessibles précisément quand ils sont le plus nécessaires. Cette situation préoccupante a conduit la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense à examiner début juillet la question du recrutement de personnes souffrant de stress post-traumatique dans les réserves.
Les chiffres révélés lors de cette session sont édifiants. Selon le colonel Dr Yaakov Rothschild, commandant du centre de santé mentale de l’armée d’occupation «israélienne», 1 135 personnes ont reçu une exemption psychiatrique du service militaire depuis le début de la guerre à Gaza, uniquement pour cause de stress post-traumatique.
Le «ministère de la Guerre» fait face à une crise sans précédent : près de 19 000 blessés parmi les forces de sécurité depuis octobre, dont plus de 10 000 souffrent de troubles psychologiques et de stress post-traumatique. À cela s'ajoutent 7 500 nouveaux patients traumatisés par des guerres antérieures.
Au total, le département de réhabilitation traite aujourd'hui environ 80 000 blessés de guerre de tous les conflits «israéliens», dont plus de 30 000 souffrent de troubles mentaux. Ces statistiques révèlent l'ampleur du défi psychologique auquel fait face la «société israélienne» après des mois de guerre intensive.