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Dès demain, une grève des trains sera déclenchée

Dès demain, une grève des trains sera déclenchée
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L'équipe du site

« Au terme d'un long débat d'urgence auquel a été invité le président du Histadrut, Aofer Aini,  les chefs des comités de travailleurs à la branche du transport, ont décidé de commencer une grève ouverte à partir de demain à six heures du matin.

Cette réunion d'urgence a été tenue pour étudier les mesures possibles à prendre pour répondre à la décision du département du train, visant à expulser le chef du comité du train, Gila Adraei.

Le président du Histadrut avait demandé au ministre des transports Yisrael Katz et au département du train, d’annoncer directement le gel des procédures, et le retour à la table des négociations avec le Histadrut et les représentants des travailleurs du train. « Les actes du département du train violent les règles des relations de travail des kibboutz », a-t-il affirmé.

M. Aini a redouté qu'une grève dans le port soit déclenchée si les négociations entre les parties n’ont pas lieu. "Un conflit de travail dans toute la branche du transport sera annoncé ce matin. Une telle situation pourrait aboutir en deux semaines à une grève au port ou à l'aéroport Ben Gourion", a-t-il averti.
Le comité de discipline du département du train a ordonné hier la suspension du travail d'Adraei pour trois mois, après que quatre employés éminents à l’entreprise l'ont accusé d'avoir terni leur réputation et utilisé des "expressions insultantes".

De même, Quatre travailleurs supplémentaires ont été interdits de travailler pour six mois et deux autres pour quatre mois.
La mesure disciplinaire a été prise contre eux lorsque le directeur général du train a affirmé qu'ils l'ont attaqué verbalement. Deux employés supplémentaires ont été convoqués puis licenciés hier à l'issue du débat, après qu'ils ont essayé d'attaquer le gestionnaire du train.

Adraei a demandé au cours du débat de convoquer les plaignants pour qu’ils déposent leur témoignage, et lorsqu’on lui a refusé la demande, elle s'est retirée du débat. Elle a affirmé «Il ne s'agissait pas d'une rumeur. Ils n’ont pas permis à l'enquête d’avoir lieu, et ils ne peuvent pas lancer une rumeur sans que les travailleurs soient présents ici ». En réponse, le comité a annoncé hier qu'il présentera une plainte au tribunal contre les rumeurs circulés à l’égard des travailleurs, sous prétexte de «l'illégalité de la décision ».

Par ailleurs, le département du train a annoncé que «le train d'Israël poursuit et poursuivra une politique d’intolérance envers la violence, bien sûr,  la violence physique qui constitue une menace pour la vie humaine. Nous déracinons chaque élément de la culture de violence dans la société, qui utilise les moyens d'intimidation et de menaces contre les travailleurs et les gestionnaires de l'entreprise ».
D'autre part, des activistes sociaux  dans le conflit des travailleurs du train ont organisé hier deux grandes manifestations. La première à 5 heures du matin devant la maison du ministre des Transports, et la seconde en face des bureaux de l’administration du train, où ils ont mené en même temps les discussions du Comité de discipline contre le Président du Comité.


Source : Israël Hayom- Khezi Strinilct et Shlomi Diaz

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