L’imam Khamenei sur la lettre de Galant: «Une propagande psychologique généralisée»

Par AlAhed avec sites web
Le Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, a publié une lettre en réponse aux affirmations de l’ancien ministre «israélien» de la Guerre, Yoav Galant, selon lesquelles «Tel-Aviv» a des yeux et des oreilles partout.
«L’analyse du contenu de la lettre montre que nous sommes confrontés à une propagande psychologique généralisée», a-t-il déclaré sur son site officiel.
L’imam Khamenei a ajouté que «Galant tente de présenter une image exagérée de la supériorité des services de renseignement israéliens».
Et de poursuivre: «Les affirmations d’Israël selon lesquelles il surveille tous les mouvements, contrôle totalement la structure décisionnelle iranienne et est même au courant des décisions avant qu’elles ne soient prises, représentent une image amplifiée des capacités israéliennes».
«Le principal champ de bataille n’est pas les zones frontalières, mais la perception publique et le domaine de la conscience», a-t-il conclu.
Il y a environ une semaine, Yoav Galant a adressé une lettre au Leader de la Révolution islamique, dans laquelle il écrivait: «Votre rêve nucléaire s’est effondré… Vous devez maintenant choisir».
«Nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais je suis certain que nous nous connaissons bien. Je vous connais depuis près de trente ans et j’ai étudié chaque étape cruciale de votre leadership. J’ai suivi vos décisions, votre vision du monde et le réseau d’émissaires que vous avez bâti dans toute la région. J’ai compris non seulement vos objectifs, mais aussi les méthodes que vous pensiez employer pour les atteindre», ajoute sa lettre.
Galant a détaillé comment les services de sécurité israéliens ont «réussi» à démanteler les plans iraniens visant à «détruire Israël».
«Au-delà des dégâts matériels, une vérité plus profonde a été révélée: nous voyons tout… Nous entendons tout… Nous sommes partout (…)», a-t-il estimé dans son message.
Selon des analyses, le contenu de cette lettre n'était rien d'autre que le reflet de l'inquiétude croissante au sein de «l'institution israélienne», ainsi qu'une tentative évidente de détourner l'attention des échecs militaires et politiques auxquels fait face «Tel-Aviv» tant sur le plan interne qu'externe.
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