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Gaza: Au moins 61 nouveaux martyrs, l’ONU alerte sur la malnutrition croissante

Gaza: Au moins 61 nouveaux martyrs, l’ONU alerte sur la malnutrition croissante
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Par AlAhed avec agences

Alors que la famine menace Gaza, les frappes «israéliennes» ont tué au moins 61 Palestiniens mardi 15 juillet, dont 23 dans le camp de réfugiés de Shati et deux femmes près d’un point de distribution d’aide au nord de Rafah.

L’ONU affirme qu’au moins 875 personnes sont mortes en tentant d’accéder à l’aide humanitaire depuis le début des opérations de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), fin mai. Les équipes de la Défense civile palestinienne rapportent avoir transporté au moins 18 corps, la majorité tués dans le nord de Gaza.

Parallèlement, l’armée «israélienne» a ordonné le déplacement forcé des habitants de 16 zones du nord de Gaza, notamment Jabalia, poussant les civils à fuir dans la panique, souvent sans carburant ni direction claire.

Une frappe a également touché une tente de déplacés à Gaza-Ville, tuant six personnes, selon la Défense civile.

Malnutrition alarmante

L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a averti mardi que la malnutrition infantile s’aggravait, un enfant sur dix souffrant de malnutrition depuis le début de 2024. Le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a qualifié cette crise de «provoquée par l’homme».

Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont débattu de mesures possibles contre «Israël», après que ce dernier a été jugé en violation d’un accord de coopération sur les droits humains.

La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a proposé dix options, allant de la suspension de l’accord à des sanctions contre des ministres «israéliens» ou à un embargo sur les armes.

Mais aucun consensus n’a été trouvé. Kallas a déclaré : «L’objectif n’est pas de punir Israël, mais d’améliorer la situation à Gaza».

Des pays comme l’Irlande, l’Espagne ou les Pays-Bas appellent de plus en plus ouvertement à une révision des relations entre l’UE et «Israël».

Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a affirmé que la pression de l’opinion publique avait permis l’accord humanitaire actuel, bien que son application reste très limitée.

Des ONG dénoncent l’inaction européenne. «C’est plus que de la lâcheté politique. À chaque fois que l’UE ne réagit pas, elle accroît le risque de complicité dans les crimes d’Israël», a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

«Israël» avait assoupli fin mai le blocus hermétique imposé pendant deux mois à la bande de Gaza et depuis le 26 mai, la distribution de l'aide, auparavant pilotée par les Nations unies, est confiée à la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et par «Israël».   

L'ONU et les principales organisations humanitaires refusent de travailler avec la GHF, affirmant qu'elle sert les objectifs militaires israéliens et viole les principes humanitaires de base.

La distribution de l'aide, vitale pour les plus de 2 millions d'habitants du territoire palestinien assiégé, constitue, selon le Hamas, l'un des enjeux des difficiles négociations indirectes en cours au Qatar pour tenter d'avancer vers une trêve entre «Israël» et le mouvement palestinien.

Dans la bande de Gaza, au moins 58.479 Palestiniens ont été tués dans la guerre «israélienne» barbare, selon des données du ministère de la Santé.

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