Yémen: Ansarullah se dit attaché à la liberté de navigation en mer Rouge, sauf pour «Israël»

Par AlAhed avec agences

Les forces armées yéménites ont réitéré mardi 8 juillet leur position sur la sécurité maritime, réaffirmant leur volonté de garantir la liberté de navigation de tous les navires, à l'exception de ceux liés à «Israël ou soutenant ses opérations militaires à Gaza.

«Nous affirmons notre engagement en faveur de la liberté de navigation de tous, à l'exception de l'ennemi sioniste et de ceux qui le soutiennent dans son agression contre Gaza», a déclaré l'agence de presse officielle Saba, citant Mahdi Al-Mashat, président du Conseil politique suprême du mouvement Ansarullah.

M. Al-Mashat a souligné que les compagnies maritimes non affiliées à «Israël» devaient contacter le «Centre des opérations humanitaires» à Sanaa et se conformernavires aux instructions navales communiquées par radio «afin d'éviter tout dommage».

«Toutes les compagnies maritimes doivent se conformer aux instructions et aux décisions de nos forces navales, et quiconque les ignorera en portera la responsabilité», a-t-il averti.

Ces propos interviennent quelques heures après la diffusion par les forces armées yéménites sur leur chaîne de télévision satellitaire al-Masirah d'une vidéo montrant l'attaque du navire MAGIC SEAS en mer Rouge. Le groupe a revendiqué la responsabilité de l'attaque. Tous les membres d'équipage ont été secourus par un navire marchand de passage et sont arrivés sains et saufs à Djibouti lundi.

Le mouvement Ansarullah attaque «Israël» depuis novembre 2023 en signe de solidarité avec les Palestiniens dans le cadre de la guerre génocidaire «israélienne» à Gaza qui a fait plus de 57 000 martyrs, selon les autorités locales.

Bien qu'un cessez-le-feu ait été conclu avec Washington en mai, le mouvement a promis de continuer à attaquer les navires liés à «Israël».

L'offensive «israélienne» a provoqué une crise alimentaire, le déplacement interne de toute la population de Gaza et suscité des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice et de crimes de guerre devant la Cour pénale internationale.