Iran: «Les représailles à venir dépasseront les attentes» des ennemis, dit un conseiller de l’imam Khamenei

Par AlAhed avec agences

Un haut conseiller militaire du Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, a averti l’ennemi que les prochaines frappes de représailles iraniennes, en cas de nouvel acte d’agression, seraient bien plus puissantes que celles menées au cours des 12 jours de guerre américano-«israélienne» contre l’Iran.

Le général de division Yahya Rahim-Safavi, ancien commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a tenu ces propos lors d’une cérémonie tenue ce lundi 30 juin.

«S’ils entament de nouvelles agressions, l’Iran lancera de nouvelles frappes de représailles qui dépasseront leurs attentes», a-t-il déclaré.

«Nous les connaissons bien, ainsi que leurs intérêts, leurs structures, leurs bases et leurs forces dans toute la région [de l’Asie de l’Ouest]», a-t-il souligné en faisant référence aux ennemis de l’Iran.

Le général Rahim-Safavi a souligné que le pouvoir du CGRI s’étend au-delà de la région, ajoutant que les informations sur ces endroits ont été conservées sur les bases de données concernant les cibles «des milliers de missiles [du CGRI]».

Ces déclarations font suite à une série de manœuvres défensives et de représailles réussies des forces armées iraniennes face à une guerre «israélienne» non provoquée, obligeant l’entité sioniste à demander un cessez-le-feu.

Ces opérations ont permis d’intercepter avec succès de nombreux projectiles et d’abattre plusieurs avions de combat ennemis.

Les forces armées iraniennes ont également tiré des centaines de missiles balistiques, dont des versions à ogives multiples et hypersoniques, en direction d’importants sites nucléaires, militaires et industriels dans les territoires palestiniens occupés, dans le cadre de leurs frappes de représailles.

Ces représailles décisives, menées dans le cadre de l’opération «Promesse honnête III», ont touché des cibles telles que «Tel-Aviv», le centre économique de l’entité «israélienne» ; Haïfa, son port en eaux profondes vital ; et «Beer-Sheva», son épicentre technologique et de développement.

Selon le conseiller, les forces frapperont l’ensemble des intérêts et des bases régionales ennemis «avec une intensité accrue et feront peser sur [les cibles] une menace sérieuse» en cas de nouvelle erreur de calcul de la part de l’ennemi.

«Le plan américain pour le Grand Moyen-Orient a échoué»

Le responsable a dénoncé «Israël» le qualifiant comme le «Petit Satan» et les États-Unis, leur principal allié, qui lui ont fourni un soutien militaire et de renseignement sans précédent tout au long de la guerre, comme le «Grand Satan».

«Fort de plus de 40 ans d’expérience face à l’ennemi, j’affirme avec assurance que la victoire appartiendra finalement à la grande et puissante nation iranienne, et que la défaite reviendra au Grand Satan et au Petit Satan», a-t-il affirmé.

Il a rappelé comment, pendant la guerre, le duo a tenté, sans succès, de soumettre la nation, de la diviser, de renverser les acquis de la Révolution islamique de 1979 et de fomenter un coup d’État.

Ils ont échoué dans tous leurs objectifs contre l’Iran, «par la grâce divine et sur les instructions du Leader», a fait remarquer M. Safavi.

Le conseiller iranien a par ailleurs prédit que l’entité sioniste se dirigeait plus rapidement vers sa disparition, affirmant que la réalisation d’une célèbre prévision faite autrefois par le Leader concernant la disparition de l’entité dans «25 ans» avait été accélérée.

Il a affirmé que le sang de tous ceux qui ont péri dans les atrocités commises par «Israël» dans la région finirait par «noyer l’entité sioniste criminelle».

«La chute de l’entite sioniste et de [Benjamin] Netanyahu est proche», a-t-il déclaré, faisant référence au «Premier ministre israélien», qui mène depuis octobre 2023 une agression meurtrière et intensifiée dans toute la région, notamment une guerre génocidaire dans la bande de Gaza.

Ailleurs dans son discours, le général Safavi a déclaré que les États-Unis n’avaient pas réussi à concrétiser leur plan dit de «Grand Moyen-Orient», qui prévoyait un renforcement de l’influence régionale de Washington et une extension de son ingérence au-delà des frontières de la région.

Le responsable a prédit que l’autonomisation future du monde musulman, fort de 1,5 milliard de personnes, contribuerait au déclin de la puissance des États-Unis.