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Iran: Attaquer la centrale de Bouchehr pourrait provoquer une catastrophe nucléaire, s’alarme l’AIEA

Iran: Attaquer la centrale de Bouchehr pourrait provoquer une catastrophe nucléaire, s’alarme l’AIEA
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Par AlAhed avec AFP   

Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, a alerté vendredi 20 juillet sur les risques majeurs qu’une attaque contre la centrale nucléaire de Bouchehr pourrait faire peser sur la région.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, Rafael Grossi a averti que la centrale de Bouchehr, située dans le sud de l’Iran et en activité, représente le site nucléaire iranien où les conséquences d’une attaque seraient les plus dramatiques.

«Les pays de la région m’ont contacté directement dans les dernières heures pour exprimer leurs inquiétudes», a-t-il déclaré, évoquant la présence de «milliers de tonnes de matériel nucléaire» sur le site.

Un très haut niveau de radioactivité dans l’environnement

Selon lui, une frappe directe sur la centrale pourrait entraîner «un très haut niveau de radioactivité dans l’environnement». Et même sans frappe directe, une attaque ciblant les deux lignes électriques alimentant le site pourrait provoquer une fusion du cœur du réacteur, avec des conséquences similaires.

Des conséquences à grande échelle

Rafael Grossi a insisté sur les scénarios possibles : «Dans le pire des cas, les deux situations pourraient nécessiter des actions de protection, telles que l’évacuation de population et leur mise à l’abri, ou la prise d’iode, sur des distances allant de quelques kilomètres à des centaines de kilomètres».

Il a également souligné les risques liés au réacteur de recherche situé à Téhéran, en plein cœur de la capitale iranienne, affirmant qu’une attaque sur ce site «pourrait avoir des conséquences graves, potentiellement pour de grandes parties de la ville et ses habitants».

La menace demeure

Rafael Grossi a précisé qu’à ce jour, les frappes «israéliennes» en Iran «n’ont pas provoqué de rejet de radiations affectant le public». Mais le danger persiste: «Il y a un risque réel que cela puisse se produire», a-t-il averti.

Une solution diplomatique encore possible

Malgré les tensions, le chef de l’AIEA s’est montré ouvert à une issue par la voie diplomatique : «Une solution est possible si la volonté politique est là».

Il a rappelé que des discussions avaient déjà eu lieu autour d’un accord et que son agence était prête à garantir, grâce à un système d’inspections «incontestables», que l’Iran ne développe pas d’armes nucléaires.

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