Le Hezbollah condamne l’enlèvement du Madleen: Ce «crime de piraterie» révèle «l’impuissance d’Israël»

Par AlAhed avec sites web
Le Hezbollah a fermement condamné le «crime de piraterie commis par l’occupation israélienne» ajoutant que «l’enlèvement du navire Madleen dans les eaux internationales, l’arrestation des militants internationaux à bord et l’interdiction de l’entrée de l’aide humanitaire et de secours dans la bande de Gaza assiégée constituent une violation flagrante du droit international, des normes et des principes humanitaires».
Dans un communiqué publié lundi, le Hezbollah a souligné que «l’enlèvement du navire et la détention de son équipage civil et des militants à bord incarnent la faillite morale et politique de cette entité temporaire et son incapacité à briser la volonté du peuple palestinien de Gaza et sa résistance continue face à l’agression et au siège».
Le parti libanais a par ailleurs exprimé «sa pleine solidarité avec les militants courageux et libres à bord du navire», appelant «la communauté internationale, les organisations humanitaires et de défense des droits de l’Homme à condamner ce crime odieux».
Il a également appelé à «une action urgente et immédiate pour obtenir la libération des personnes enlevées, tenir l’entité occupante responsable de son agression continue et la contraindre à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et à lever le blocus».
Le voilier Madleen, membre de la Coalition de la Flottille de la Liberté, avec à son bord 12 militants, dont 6 français, est parti d'Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien» à Gaza.
Il a été arraisonné dans la nuit de dimanche à lundi par l'armée d’occupation «israélienne» et a atteint le port «israélien» d'«Ashdod» lundi soir.
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée franco-palestinienne Insoumise Rima Hassan se trouvaient notamment à bord.
Les militants pro-palestiniens du voilier Madleen, ont, depuis, été transférés à l'aéroport de «Tel-Aviv» en vue de leur rapatriement, a annoncé ce mardi le «ministère israélien des Affaires étrangères».
«Ceux qui refusent de signer les documents d'expulsion et de quitter Israël seront traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne», a indiqué le «ministère» sur X.
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