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Syrie: L’envoyé spécial US appelle à un «pacte de non-agression» avec «Israël»

Syrie: L’envoyé spécial US appelle à un «pacte de non-agression» avec «Israël»
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Par AlAhed avec AFP   

L’émissaire américain pour la Syrie, Thomas Barrack, a appelé jeudi depuis Damas au dialogue entre la Syrie et «Israël», qui sont toujours en état de guerre, en commençant par un «pacte de non-agression».

«Le problème entre la Syrie et Israël peut être résolu, et cela commence par un dialogue», a déclaré le diplomate à la chaîne saoudienne Al-Arabiya.

«Nous devons commencer avec juste un accord de non-agression (…)», a ajouté Barrack, qui a inauguré jeudi la résidence de l’ambassadeur américain dans la capitale syrienne, où l’ambassade est fermée depuis plus d’une décennie suite à la guerre en 2011.

Accord énergétique

Depuis la chute d’Assad, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées.

Le président Donald Trump avait rencontré à Ryad le 14 mai le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh, après avoir annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie.

Le président américain a assuré, à l’issue de la rencontre, que le dirigeant syrien était prêt à accéder à sa demande d’une normalisation des relations avec «Israël», avec qui la Syrie est officiellement en guerre depuis l’occupation de la Palestine et la création d’«Israël».

Depuis la chute d’Assad, «Israël» a mené des centaines de frappes sur le territoire syrien en ciblant des sites militaires. Les dernières frappes remontent à début mai, avant la rencontre Chareh-Trump.

«Israël» a également envoyé des troupes dans une zone tampon surveillée par l’ONU sur le plateau du Golan.

L’envoyé spécial du président Trump a rencontré jeudi Ahmad al-Chareh au palais présidentiel.

Il a assisté à ses côtés à la signature d’un accord énergétique de 7 milliards de dollars avec un consortium regroupant des entreprises des Etats-Unis, du Qatar et de la Turquie, visant à réhabiliter le secteur électrique syrien ravagé par la guerre.

Selon les autorités syriennes, ce projet «historique» prévoit la production de 5.000 mégawatts, couvrant environ 50 % des besoins en électricité du pays.

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