Nucléaire: L’Iran examine la proposition d’Oman visant à lever les obstacles aux pourparlers, dit Araghchi

Par AlAhed avec agences
Le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a déclaré que l'Iran examinait un certain nombre d'approches proposées par les médiateurs omanais pour éliminer les obstacles qui se dressent sur la voie des pourparlers indirects avec les États-Unis.
Le chef de la diplomatie iranienne a fait ces déclarations dans la capitale Téhéran dimanche, en marge d'un événement organisé pour célébrer la Journée internationale de l'Afrique.
Le diplomate n’a cependant pas commenté la nature des mesures potentielles proposées par Mascate.
Le cinquième cycle de pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis s’est achevé à Rome le 23 mai 2025.
Par la suite, le ministre omanais des Affaires étrangères, Sayyid Badr Al-Busaidi, agissant en tant que médiateur, a noté que les discussions avaient donné lieu à «certains progrès, mais pas concluants».
Il a néanmoins exprimé l’espoir que la clarification des questions en suspens pourrait conduire à un «accord durable et honorable».
M. Araghchi lui-même a décrit les récentes négociations comme «l'une des plus professionnelles» à ce jour, soulignant une «meilleure et plus claire compréhension» des positions de la République islamique par la partie américaine.
Les États-Unis ont exigé – à l'instar de leur plus proche allié régional, l’entité «israélienne» – l'arrêt complet des activités pacifiques d'enrichissement d'uranium de l'Iran.
La République islamique d'Iran a cependant affirmé sans exception son droit souverain de poursuivre l’enrichissement pacifique à des fins civiles.
La semaine dernière, le Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, a déclaré qu’il était «totalement erroné» pour les États-Unis d’insister pour que l’Iran cesse complètement ses activités pacifiques d’enrichissement d’uranium.
«Prétendre que nous (les Américains) ne permettrons pas à l'Iran d'enrichir de l'uranium est une grave erreur», a déclaré l'imam Khamenei. «Personne n'attend la permission de qui que ce soit. La République islamique a ses propres politiques, ses propres méthodes et poursuit son propre agenda.»
Téhéran a également rejeté catégoriquement les accusations contre son programme nucléaire de «détournement à des fins militaires», soulignant qu’il ne cherche, ne construit ni ne stocke jamais d’armes nucléaires conformément aux impératifs moraux et religieux.
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