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Aide humanitaire bloquée à Gaza: Plusieurs ministres européens appellent l’UE à réagir

Aide humanitaire bloquée à Gaza: Plusieurs ministres européens appellent l’UE à réagir
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Par AlAhed avec AFP

«J’ai offert l’aide de l’Union européenne pour distribuer l’aide humanitaire si d’autres acteurs sur place ne sont pas dignes de confiance», a déclaré Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, à son arrivée à Varsovie pour une réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne (UE).

Plusieurs ministres européens ont fait part mercredi de leur inquiétude sur la situation humanitaire à Gaza, appelant l’UE à réagir.

Le ministre des affaires étrangères néerlandais, Caspar Veldkamp, a adressé une lettre à Mme Kallas dans laquelle il réclame une révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et «Israël», conformément à son article 2.

Celui-ci précise que les relations entre l’UE et «Israël» sont fondées sur le respect des droits humains et des principes démocratiques.

«Je voudrais demander un examen du respect par Israël de l’article 2 dans les plus brefs délais», a écrit le ministre dans cette lettre.

Mme Kallas a assuré que le sujet serait évoqué jeudi lors de la deuxième journée de cette réunion informelle.

«Il est temps que l’Union européenne et que toute la communauté internationale se réveillent», a déclaré de son côté le chef de la diplomatie belge, Maxime Prévot.

Il a dénoncé «une honte absolue».

«Ce n’est pas acceptable, couper volontairement toute aide humanitaire, tout accès à la nourriture, aux soins de santé, à l’électricité, à l’eau, comme stratégie de guerre, est totalement inacceptable», a-t-il ajouté.

«Israël» a repris sa campagne de génocide à Gaza le 18 mars après une trêve de deux mois, renvoyant des troupes dans la région palestinienne sous blocus.

Il a par ailleurs imposé le 2 mars un strict blocus sur Gaza, affamant ainsi deux millions Palestiniens dans le territoire assiégé.

Depuis le début du blocus, les Nations unies n’ont eu de cesse d’alerter sur l’illégalité de la mesure «israélienne» au regard du droit humanitaire international, mais aussi sur le risque réel de famine.

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