Cessez-le-feu entre Washington et Sanaa : le soutien du Yémen à Gaza ne changera jamais, affirme Abdel Salam

Par AlAhed avec médias
Le sultanat d'Oman a annoncé mardi soir que les États-Unis et le mouvement Ansarullah du Yémen avaient conclu un accord de cessez-le-feu. « le Yémen n'avait soumis aucune demande aux Américains, mais avait plutôt reçu des demandes et des messages par l'intermédiaire de nos frères du Sultanat d'Oman », a affirmé le porte-parole d'Ansarullah, Mohammed Abdel Salam.
Le ministère omanais des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué : Suite aux discussions et contacts que le Sultanat d'Oman a récemment menés avec (les deux parties), dans le but de parvenir à une désescalade, les efforts ont abouti à un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. À l'avenir, aucune des deux parties ne prendra l'autre pour cible, y compris les navires américains en mer Rouge et à Bab al-Mandeb.
Le soutien du Yémen à Gaza n'a jamais changé et ne changera jamais
Dans un entretien avec la chaine yéménite Al-Masirah, le chef de la délégation nationale et porte-parole d'Ansarullah, Mohammed Abdel Salam, a évoqué la nature de l'accord signé entre la République du Yémen et les États-Unis d'Amérique par le biais de la médiation omanaise, expliquant que l'accord, en termes de calendrier, date de plusieurs semaines et n'est pas nouveau, mais a plutôt atteint son état actuel à la dernière minute. Il a souligné que « le Yémen n'avait soumis aucune demande aux Américains, mais avait plutôt reçu des demandes et des messages par l'intermédiaire de nos frères du Sultanat d'Oman ».
Abdel Salam a souligné que « le soutien du Yémen à Gaza n'a jamais changé et ne changera jamais. Au contraire, la situation évoluera pour le mieux après que les États-Unis ont abandonné leur soutien à l’ennemi israélien dans la mer Rouge. »
Abdel Salam a affirmé que c’est la position américaine qui a reculé. « Quant à nous, notre position n’a pas changé. Notre position est claire et ferme : soutenir le peuple palestinien et répondre à l’agression. Quiconque arrête de nous attaquer, nous arrêterons. »
« Nous évaluons encore cette position américaine afin que les faits sur le terrain ne contredisent pas les déclarations, a-t-il indiqué, soulignant que si les Américains ne respectent pas ce qui a été convenu de quelque manière que ce soit, alors la réponse est certaine, et que si l'agression contre nous revient de n'importe quelle partie sous quelque forme que ce soit, alors c'est le droit naturel du Yémen, selon les principes religieux, moraux et humanitaires, de répondre à l'agression. »