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« Non négociable » : l’Iran réaffirme son « droit légal » à utiliser l’énergie nucléaire civile

« Non négociable » : l’Iran réaffirme son « droit légal » à utiliser l’énergie nucléaire civile
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Par AlAhed avec agences

L’Iran a réitéré une fois de plus sa position « immuable » sur les sujets de discussion dans les pourparlers indirects avec les États-Unis ; Téhéran se réserve le droit légal d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

« Notre position et le cadre de principe dans lequel nous avons entamé les négociations [avec les États-Unis] sont immuables », a déclaré lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran ce lundi 5 mai.

« Ce qui est clair, c’est que les positions de principe de l’Iran concernant l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire sont un droit légal ; il est impossible d’adhérer à un traité pour n’en accepter que les obligations », a-t-il ajouté, indiquant que l’Iran s’attend également à en tirer des bénéfices. 

Il a rejeté certains arguments « fallacieux » sur l’énergie nucléaire iranienne. « Ils sont dépourvus de fondement scientifique ou factuel, a-t-il estimé. L’Iran se réserve le droit de pouvoir enrichir de l’uranium en tant que membre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). »

Sous la médiation d’Oman, l’Iran et les États-Unis ont tenu trois cycles de négociations indirectes. Ces pourparlers se sont tenus à Mascate, la capitale omanaise, ainsi qu’à Rome, la capitale italienne, les 12, 19 et 26 avril dans le but de parvenir à un accord sur le programme nucléaire pacifique iranien et la levée des sanctions imposées à Téhéran.

Les deux parties prenantes ont, à ce jour, exprimé leur satisfaction quant à l’évolution des négociations. Elles les qualifient de « positives » et de « progressives ».

À noter qu’un quatrième cycle de pourparlers devait se tenir le 3 mai à Mascate, mais il a été reporté pour des « raisons logistiques et techniques », comme l’a indiqué le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

En cas d’attaque, l’Iran considère un pays tiers comme une « cible légitime »

Baghaï a également donné des explications sur les propos tenus dimanche soir par le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Aziz Nasirzadeh, concernant l'attaque contre des bases américaines dans la région en cas d’attaque contre le pays.

Il a déclaré que le ministre de la Défense avait mis l’accent sur les liens fraternels de l’Iran avec les pays de la région et que la politique étrangère de Téhéran était basée sur le bon voisinage et l’amitié avec tous les pays de la région.

« Tous les pays ont le devoir d'empêcher l'action d'une tierce partie contre un autre pays. Si une action est menée depuis le territoire d'un pays contre le territoire iranien, ce point constituera une cible légitime pour [l'Iran] », a-t-il souligné.

Lors d’une cérémonie de dévoilement du dernier missile balistique iranien, nommé Qassem Basir, le général Nasirzadeh a déclaré que l’Iran n’avait jamais déclenché de guerre et n’en déclencherait pas à l’avenir.

En cas d’agression militaire des États-Unis ou d’"Israël", le ministre a déclaré que l’Iran ciblerait leurs intérêts, leurs bases et leur personnel partout où cela serait jugé nécessaire.

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