Droits de douane: l’ancien vice-président Mike Pence juge que les mesures de Trump risquent de nuire «à l’économie américaine»

Par AlAhed avec AFP
La première puissance mondiale va-t-elle bientôt manquer de tout? C’est en tout cas la crainte de l'ancien vice-président américain Mike Pence.
Membre du Parti républicain et ancien colistier de Donald Trump en 2016, il a critiqué lundi 5 mai la politique de l'administration de Donald Trump sur les droits de douane qui, selon lui, pourrait entraîner des pénuries aux États-Unis et bouleverser l'économie américaine.
Ces mesures risquent, selon lui, d’entraîner «de l’inflation» et de nuire «aux consommateurs et, en fin de compte, à l’économie américaine».
Depuis son retour aux affaires en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane à la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis, afin de remédier à ce qu’il estime être des pratiques commerciales «déloyales».
Le président américain a par ailleurs entamé des négociations avec son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine, mais sans parvenir jusqu’ici à obtenir des concessions majeures de la part de Moscou.
«Si les trois dernières années nous ont appris quelque chose, c’est que Vladimir Poutine ne veut pas la paix, il veut l’Ukraine», a estimé de son côté Mike Pence.
«Fier du bilan de l’administration Trump-Pence»
Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, Mike Pence avait changé de ton après l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021.
L'ancien vice-président républicain (2017-2021) avait même décidé de défier Donald Trump lors des primaires républicaines de 2024 avant de jeter l'éponge.
Dans une interview à CNN lundi, Mike Pence n'a pas épargné son ancien patron.
Il l'a d'abord critiqué pour avoir gracié la quasi-totalité des émeutiers qui avaient été poursuivis après l'assaut contre le Capitole.
«J’ai été profondément déçu de voir le président Trump gracier des personnes qui se sont livrées à des violences contre les forces de l’ordre ce jour-là», a-t-il dit.
Chrétien évangélique, farouche opposant à l’avortement, il a toutefois déclaré qu’il était «fier du bilan de l’administration Trump-Pence», ajoutant: «Nous n’avons jamais eu un mot plus haut que l’autre jusqu’à ces jours sombres à la fin».
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