Cheikh Qassem: Nous ne permettrons à personne de désarmer la Résistance… Le Hezbollah a des options et ne craint rien

Par AlAhed
Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a confirmé ce vendredi 18 avril «ne pas permettre à personne de désarmer le Hezbollah», soulignant que «la résistance a des options et ne craint rien».
Dans un discours portant sur la résistance et la stratégie de défense pour le Liban, cheikh Qassem a affirmé que «la résistance avait été une réaction à l’occupation lorsque l’Etat libanais était incapable de protéger le territoire et les citoyens libanais».
«Israël est une entité expansionniste qui ne se contente pas de la Palestine mais aspire à prendre le Liban», a-t-il noté.
Et d’ajouter: «La spécificité de la résistance est de poursuivre la réalisation des exploits grandioses pendant 40 ans».
Dans ce contexte, le SG du Hezbollah a rappelé que l’accord de cessez-le-feu conclu par l’Etat libanais était le résultat de la persévérance de la Résistance sans laquelle «Israël» aurait poursuivi dans son offensive.
«La Résistance a présenté un modèle légendaire dont le monde entier parle», a-t-il dit.
Cheikh Qassem a souligné que «le Hezbollah, comme l’Etat Libanais, a respecté l’accord et il peut le dire haut et fort au monde entier».
Et de poursuivre: «Israël veut occuper la plus grande partie du Liban pour l’annexer à la Palestine occupée et y établir des colonies et l’utiliser pour y implanter les Palestiniens».
«Après l’accord, Israël n’a plus aucune excuse mais il continue son agression tous les jours perpétrant 2700 violations», a dénoncé cheikh Qassem.
«Israël est une entité expansionniste et voudrait contrôler le Liban. Dans le passé, nous l’avons empêché de réaliser ses projets», a-t-il réitéré.
«Désarmer la résistance par la force, un service accordé à l’ennemi»
Le secrétaire général du Hezbollah a fait savoir qu’en parlant du désarmement de la résistance, «Israël» veut priver le Liban de sa puissance.
Il a par ailleurs indiqué que «le Hezbollah accorde à la diplomatie une opportunité qui n’est pas ouverte», soulignant que «ceux qui croient que nous sommes faibles se font des illusions».
«Nous faisons preuve de patience parce que nous savons qu’il y a un équilibre entre les pertes et les gains mais nous ne comptons pas sur cela», a révélé cheikh Qassem.
«Nous sommes attachés à notre position, qui est la résistance et la libération», a-t-il martelé.
Cheikh Naïm Qassem a cependant affirmé que «le problème essentiel au Liban n’est pas l’arme de la résistance mais l’expulsion de l’occupation israélienne».
Et de souligner: «Le désarmement de la résistance par la force est un service accordé à l’ennemi, c’est une zizanie qui n’aura pas lieu».
«Nous ne permettrons pas le désarmement de la Résistance. Cette arme libère notre pays et protège sa souveraineté», a-t-il confirmé. «Le Hezbollah a des options et ne craint rien».
«Le dialogue se fera dans le cadre national»
Concernant l’accord de cessez-le-feu au Liban, cheikh Qassem a indiqué qu’il «se limitait exclusivement au sud du fleuve du Litani, ceci a été répété cinq fois». «Israël se doit respecter d’abord l’accord de cessez-le-feu, puis nous discuterons».
«Lorsqu’Israël aura exécuté ses engagements, le Liban débattra des autres clauses de la résolution 1701», a-t-il ajouté.
Cheikh Qassem a par ailleurs déclaré que «le dialogue se fera dans le cadre national qui garantit la protection de la souveraineté du Liban, la libération de son territoire, la cessation de toutes les formes de l’agression, et l’exploitation de la force de la résistance et son armement dans le cadre d’une stratégie défensive».
«Comment admettre que l’on veuille discuter la stratégie défensive sous l’occupation et l’agression «israéliennes?», s’est-il interrogé.
Il a répété que «le Hezbollah a accompli ce qu’il se doit de l’accord, Israël se doit d’effectuer ce qu’il se doit. L’Etat libanais se doit aussi de réaliser ce qu’il se doit».
Dans le même contexte, cheikh Qassem a fait savoir que «si l’Etat libanais décide de combattre Israël nous serons avec lui quel que soit le prix. C’est une décision qui incombe à l’Etat».
Dans le dossier de la reconstruction, il a indiqué qu’elle «n'est une faveur de personne et nous n'accepterons pas d'être soumis à un chantage sous ce prétexte».
«Le Liban ne peut avancer sous la tutelle américaine. C’est le grand Satan qui parraine la tumeur cancérigène israélienne», a-t-il déclaré.
Sur les négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis, le secrétaire général du Hezbollah a dit espérer qu'elles réussiront, «car elles sont dans l'intérêt de tout le monde».
Il a ensuite salué le grand peuple du Yémen. «Vous êtes un phare de résistance et d’honneur. La résistance triomphera toujours».
Cheikh Qassem a insisté que «la Palestine restera la boussole».
«Les crimes israéliens et la famine à Gaza constituent un déshonneur pour le monde arabe et islamique», a-t-il conclu.
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