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La Hongrie n’a pas exécuté le mandat d’arrêt contre Netanyahu; la CPI veut des explications

La Hongrie n’a pas exécuté le mandat d’arrêt contre Netanyahu; la CPI veut des explications
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Par AlAhed avec sites web

La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a demandé mercredi au gouvernement hongrois des explications concernant son refus d’exécuter le mandat d’arrêt international délivré par la CPI à l’encontre du «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu lors de sa récente visite à Budapest. La CPI donne à la Hongrie jusqu’au 23 mai pour présenter sa réponse.

Selon le communiqué de la CPI, cette demande a été formulée en vertu de l’article 87(7) du Statut de Rome, qui permet d’engager des poursuites contre les États qui ne coopèrent pas avec la Cour, «empêchant ainsi celle-ci d’exercer ses fonctions et ses pouvoirs en vertu du Statut».

La décision fait suite au refus de la Hongrie d’arrêter Netanyahu, recherché par la Cour pour crimes de guerre commis dans le cadre de la guerre génocidaire menée par «Israël» dans la bande de Gaza d’octobre 2023 jusqu'à aujourd’hui, lors de sa visite à Budapest du 3 au 6 avril, où il a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre Viktor Orban.

Le non-respect par la Hongrie du mandat d’arrêt de la CPI avait déjà conduit la Cour à condamner officiellement le pays pour avoir violé ses obligations en tant que signataire du Statut de Rome.

Craig Mokhiber, éminent avocat spécialisé dans les droits de l’homme et ancien directeur du bureau de New-York du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, a confirmé cette évolution dans un communiqué sur X.

«La Cour pénale internationale (CPI) a engagé une procédure en vertu de l’article 87(7) contre la Hongrie pour avoir refusé de coopérer avec la demande de la CPI d’arrêter Netanyahu alors que le fugitif était en visite en Hongrie», a-t-il écrit.

Mokhiber, qui a démissionné de l’ONU en octobre 2023 pour protester contre l’incapacité de l’organisation mondiale à mettre fin à la guerre, a vivement critiqué l'inaction de la communauté internationale face aux atrocités commises par «Israël» à Gaza. Il a qualifié à plusieurs reprises ce conflit, qui a coûté la vie à environ 51 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, d’un exemple clair de génocide.

Au mépris de la décision de la Cour, la Hongrie a annoncé son intention de se retirer de la CPI, faisant écho à des décisions similaires prises par d’autres États ayant fait face à des pressions ou à des critiques de la part du tribunal basé à La Haye.

La CPI avait émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son «ministre de la Guerre», Yoav Gallant, en novembre dernier.

Les mandats d’arrêt ont également été émis en réponse aux crimes contre l’humanité commis par le duo contre plus de deux millions de Gazaouis, que «Tel Aviv» a soumis à un siège total et étouffant parallèlement à la guerre.

Les États-Unis, principal allié d’«Israël», ont à plusieurs reprises menacé le tribunal et ses responsables de sanctions en raison de ces mandats d’arrêt.

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