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L’Iran condamne les crimes de guerre «israéliens» à Gaza et en Cisjordanie occupée

L’Iran condamne les crimes de guerre «israéliens» à Gaza et en Cisjordanie occupée
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Par AlAhed avec agences

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a dénoncé avec vigueur, ce mardi 15 avril, l'intensification des attaques «israéliennes» sur plusieurs régions de Gaza et de Cisjordanie occupée.

Il a également mis en lumière le meurtre inacceptable d'innocents, y compris des femmes et des enfants, qui sont les victimes de cette violence

En s'appuyant sur une multitude de rapports récents et rigoureusement documentés provenant d'organisations internationales telles que le Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme, la FAO, l'UNICEF et l'UNRWA, M. Baghaï a affirmé que les actions de l’entité «israélienne» constituent des violations flagrantes des droits humains.

Il a notamment évoqué des crimes «israéliens» tels que l'assassinat ciblé de Palestiniens, la destruction systématique d'infrastructures essentielles, ainsi que l'anéantissement de centres médicaux et de santé.

Ces actions, selon lui, ne font qu'aggraver la souffrance des populations déjà vulnérables.

M. Baghaï a par ailleurs indiqué que l'obstruction à l'entrée de l'aide humanitaire et des biens de première nécessité représente une atteinte inacceptable aux droits fondamentaux des Palestiniens.

Il a également souligné que le blocus total de Gaza, accompagné de la coupure de l'eau, de l'électricité et du carburant, représente des actes qui peuvent être qualifiés de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Le diplomate iranien a insisté sur le fait que les responsables et les décideurs politiques de l’entité «israélienne» doivent être traduits en justice et punis pour ces actes répréhensibles.

En écho avec les récentes déclarations du secrétaire général de l'ONU sur la situation humanitaire désastreuse à Gaza, M. Baghaï a exprimé des préoccupations profondes concernant le sort des populations vulnérables de cette région.

Il a souligné que, comme l'a indiqué le Commissaire de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), les enfants et les femmes sont particulièrement touchés par des bombardements incessants, une famine généralisée, des maladies, et des déplacements forcés.

«Cette situation alarmante témoigne d'une destruction systématique qui se déroule quotidiennement, et les actions menées semblent clairement viser un nettoyage ethnique et l'anéantissement du peuple palestinien», a-t-il ajouté.

Le porte-parole a également mis en lumière les efforts de l’entité «israélienne» pour étouffer les voix des Gazaouis opprimés, en ciblant délibérément les travailleurs humanitaires et les journalistes dans une démarche organisée.

Malgré ces tentatives de répression, a-t-i-indiqué, le courage des journalistes palestiniens et l'engagement croissant des médias et des militants indépendants à l'échelle mondiale, notamment à travers la campagne internationale «Stop au génocide», ont permis de faire émerger une nouvelle vague de révélations sur ces crimes dans diverses villes du monde.

Tout en saluant les institutions, les médias et les militants qui œuvrent pour éclairer l'opinion publique et soutenir le peuple opprimé de Gaza et de Palestine, M. Baghaï a appelé tous les gouvernements, pays, organisations internationales et institutions des droits de l'homme, en particulier le Conseil de sécurité de l'ONU, à prendre des mesures décisives et immédiates pour empêcher la poursuite du génocide et le massacre de personnes innocentes à Gaza et en Cisjordanie occupée, et pour ouvrir la voie au procès et à la punition des auteurs de ces crimes horribles.

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