Attentat-suicide à Sistan-Baloutchisatne: l’Iran appelle Pakistan à se coopérer

L'attentat-suicide perpétré dans la province de Sistan-Baloutchisatne au Sud Est de l'Iran faisant 42 morts dont six officiers de haut rang des gardiens de la Révolution a été fortement condamné.
Le président iranien, Mahmoud AhmadiNejad, a appelé son homologue pakistanais, Asif Ali Zardari, à se coopérer afin de confronter le groupe " Soldat de Dieu", fauteur de cet incident.
Lors d'un coup de fil avec son homologue pakistanais, le président iranien a confirmé que " certains Pakistanais soutiennent ce groupe et que l'Iran a le droit de s'en venger et d'exécuter la loi en soulignant que la présence des parties terroristes anti-iraniennes sur les territoires pakistanais n'est pas justifiée."
De sa part, Mohammad Ali Jaafari le commandant des Gardiens de la Révolution, a révélé la présence des documents qui indiquent l'existence des rapports directs joignant le groupe " Soldat de Dieu" et les services de renseignements américains, britanniques et malheureusement pakistanais.
"Téhéran envoyerait une délégation au Pakistan en demande d'extrader le chef de ce groupe, "Abdel Malek Righi", qui œuvre, sans aucun doute, sous l'égide de ces services" ajouta-t-il.
Quant au représentant de la province de Baloutchestan au parlement iranien, le député Biman Farouzech, il a fait allusion au déclenchement d'une opération militaire probable à travers les frontières avec le Pakistan."
Le premier ministre turc, Recep Tayyeb Ardogan, a présenté ses sincères condoléances au président iranien indiquant qu'il se rendrait dans quelques jours en Iran en guise de discuter les voies de l'amélioration de la coopération conjointe contre le terrorisme constituant leur but commun."
De son côté, le président russe, Dimitri Medvedev, a confirmé lors d'une lettre de condoléance, que "son pays est prêt à coopérer avec la République islamique pour faire face à ces menaces."
Sur un autre plan, il semble que cet incident aurait des retombées négatives sur les négociations qui ont lieu à Vienna et portant sur le dossier nucléaire iranien.
Pendant que le secrétaire général de l'AIEA, Mohammad El Baradei, a qualifié les négociations de "constructives partiellement", le représentant iranien auprès l'AIEA, Ali Asghar Soultania, s'est abstenu à faire une déclaration se contentant de supporter celle de Baradei.
Cependant, la chaîne télévisée iranienne Alalam avait rapporté d'une source proche des négociateurs que "l'Iran n'entamera plus des négociations directes avec la France vue que cette dernière n'a pas tenu ses obligations concernant la coopération nucléaire avec l'Iran entravant ainsi les négociations amorcées avec l'AIEA."
Ces négociations viennent à la suite des négociations entamées à Genève le premier d'octobre entre l'Iran et le groupe de Six.


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