Législatives en Iran : plus de 48 millions d’électeurs aux urnes

Téhéran - Hassan Haydar
Les électeurs iraniens se sont dirigés aux urnes depuis les premières heures du matin, pour élire leurs représentants dans la Choura islamique (Parlement iranien) pour la neuvième fois depuis la victoire de la Révolution islamique en 1979.
Les Iraniens ont déjà voté vingt-neuf fois, dans des élections locales, législatives ou présidentielles, organisées par la République islamique depuis sa venue au pouvoir.
48 millions et 290 milles électeurs participeront aux scrutins, 3 444 candidats ont été sélectionnés par le pouvoir, c.à.d. 70 % du total de ceux qui ont déposé leurs candidatures.
La campagne électorale pour les élections des membres de la Choura est terminée hier à huit heures du matin, après avoir duré huit jours. Selon la loi iranienne, la campagne électorale doit se terminer 24 heures avant le début de vote.
Les bureaux de vote sont répartis tout au long de 30 provinces iraniennes, se divisant entre 207 circonscriptions principales et 700 circonscriptions secondaires, contenant globalement 700 000 urnes.
50 000 employés du ministère de l'Intérieur surveillent les élections, tandis que les comités populaires organisant les scrutins comptent 700 000 personnes.
A travers ces élections, les iraniens choisissent 290 députés, dont 5 pour les minorités. Selon la loi, chaque 250 000 citoyens ont droit à un député dans le Parlement, sauf les minorités religieuses. En effet, en Iran, les Arméniens ont 2 députés bien que leur nombre est de 140 000, les Juifs ont un député bien qu'ils comptent 30 000 personnes. Il y a également un député pour les Chrétiens Chaldéens et les Assyriens et un député pour la religion Zoroastrienne.
L'importance de la neuvième tour de législatives en Iran réside dans le fait que ces élections préciseront les traits principaux des élections présidentielles prochaines. Les Iraniens comptent sur ces élections pour faire parvenir au pouvoir des députés ayant la confiance du peuple, afin de faire face à la guerre économique imposée à leur nation.
Quelques 1600 journalistes nationaux et étrangers couvriront les scrutins à Téhéran, selon le vice-gouverneur général de Téhéran, Mohsen Nayebi.
Des journalistes étrangers en provenance d'Allemagne, de l’Autriche, de l’Espagne, des États-Unis, de l’Ukraine, de l’Italie, du Brésil, de la Belgique, de la Turquie, de la République Tchèque, de Russie, du Japon, de France, de Finlande, du Qatar, du Canada, de la Corée du Sud, de la Colombie, du Liban et du Venezuela se sont déplacés en Iran pour couvrir l'événement, a t-il ajouté.
Le Conseil de la conservation de la constitution a refusé la présence d'observateurs internationaux, en qualifiant cette présence internationale d' "insulte à la souveraineté de l'Iran et à l'histoire du peuple iranien". Le Conseil a considéré que les observateurs se présentent dans le pays qui n'est pas capable de décider de son propre sort, ce qui n'est pas le cas du peuple iranien qui a déjà pris la décision depuis trois décennies en choisissant la république islamique.
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