Un désaccord avec Washington concernant l’Iran
Source: "la deuxième chaîne israélienne"
"Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réitéré ses instructions aux ministres de ne pas parler de l'Iran sans coordination préalable avec lui, puisque le bavardage et le débat sur ce sujet apparait chaque fois à la une des journaux, ce qui est nuisible, surtout avant la rencontre avec Obama dans une semaine..
Hier, il s’agissait de Barak et Peres, et aujourd'hui le sujet aux États-Unis demeure à la une des journaux. Le Los Angeles Times par exemple a titré que les services du renseignement américain dit toujours que l'Iran ne développe pas une arme nucléaire, ce qui est contraire aux estimations de renseignement israéliens.
Il s’avère à partir d’un test que nous avons mené ici qu'Israël ne s’oppose pas à cette information, mais à la manière de la présenter. Selon une source politique israélienne éminente : « Il n'ya pas de différend entre Israël et les États-Unis au sujet des informations de renseignements, puisqu’Israël aussi sait que la ruée de l’Iran vers les armes nucléaires et vers le développement du réacteur et des ogives nucléaires n’a pas commencé. Les Américains et les israéliens s'entendent sur le fait que l'Iran progresse à tous les niveaux afin de réaliser tout cela dans un court laps de temps, voilà le vrai danger ».
La semaine prochaine, le ministre de la Défense Barak voyagera à Washington pour poursuivre la coordination sur cette question. Dix jours après, Peres et Netanyahu arriveront également à la Maison Blanche, ce qui donnera l'occasion de déterminer les lignes rouges communes.
En ce qui concerne les sanctions, Israël demande des les durcir et les accélérer. Pour sa part, les États-Unis réclament un délai suffisant pour tester leur impact. Concernant l'attaque, Israël n'est pas disposé à respecter les restrictions et les États-Unis appellent à la coordination et l’annonciation. Au sujet du recrutement du monde entier, les Américains ont demandé à Israël de ne pas perturber, mais d’aider.
La chimie entre Obama et Netanyahu est jusqu'ici inexistante, mais les deux peuvent être surpris par une lune de miel retardée. C'est une bonne chose pour les deux leaders, mais il est difficile de savoir s’ils sont en mesure de le faire».
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