Le Dôme de fer… dôme d’ironie
Source: "Yedioth Ahronoth- Zeev Tsehor"
"L'intention de l’établissement de sécurité d’arrêter la production prévue du "Dôme de fer "exprime son arrogance pour la société israélienne. Puisque devant nos yeux, un système autonome indépendant a été créé, se séparant de la population qu’il était censé servir. Il utilise également la mémoire infaillible juive de manière sarcastique où l'ennemi joue un rôle essentiel, se levant tôt pour nous détruire. À la base de cette crainte, un haut bâtiment a été construit, multi-bras, s’auto-développant en maximisant la menace de notre existence.
Cette crainte maximisée permet d'attirer un budget énorme, et augmentant la force de l’établissement de sécurité, lui qui doit dépenser sur son pouvoir en maximisant de plus en plus la menace, et ainsi de suite. Lorsque la société israélienne se réveille paniquée pour un moment, et soulève des questions montrant un doute dans l'utilisation appropriée du budget de la sécurité, immédiatement, de nouvelles données surgissent suscitant la crainte, et des signes circulent au sujet de l'élaboration d'une réponse de sécurité secrète nécessitant la dépense de milliards. Ainsi est bloqué tout effort public afin de déterminer le service de sécurité générale dans de saines limites, ou examiner au moins ce qui se passe derrière le rideau du secret.
Oui, il y a un ennemi à la porte, nécessitant une armée forte et un sage armement. Et nous devons nous les citoyens y dépenser pour notre propre intérêt. Mais, d'une manière de spirale, afin de maximiser la menace et retirer le système de notre domination, un géant a été créé, il s'est retourné contre son créateur et se gouverne lui même. L’affaire du « Dôme de fer » est un exemple de ce cercle vicieux avec lequel le service de la sécurité entoure les citoyens craintifs et se gouverne lui même sous la garde de la terreur. Après huit années de tirs de roquettes Qassam sur les villes entourant la bande de Gaza, le service de sécurité a répondu et a développé des batteries anti-missiles, et les Etats-Unis ont essentiellement dépensé sur ce développement.
Par ailleurs, le cout du Dôme de fer parmi les dépenses totales de système de sécurité est léger. Depuis que les batteries ont été établies à proximité des villes, le sentiment de sécurité a augmenté chez la population à proximité de Gaza. En dépit de la poursuite des tirs des roquettes Qassam, la vie a repris son cours naturel. Et voila que l’épée a été tirée sur ce système de défense en particulier.
L’ironie a été exprimée par la question négative des portes parole du service de sécurité au publique, et qui est la suivante: D’où pouvons nous couper? La réponse est aussi négative: l'excédent de graisse. Il y a d'énormes excédents mentionnés à plusieurs reprises, puisqu’ il y a de nombreux dirigeants inutiles et des pensions à un âge précoce pour les personnes du service permanent ainsi que des activités non-opérationnelles pouvant être transférées à des sociétés civiles qui réduiraient leurs coûts.
Voici une autre proposition attribuée à David Ben Gourion, le premier ministre de la Défense, qui a transféré le camp d'état-major au Néguev. Ainsi une augmentation au sens stratégique pour le transfert de la menace des missiles du cœur de la population civile, dans cette proposition résident des milliards qui seront obtenus en échange de la terre très chère en Israël, de l'économie des coûts de construction et de l'élan qui sera donné au Néguev en particulier.
En ces jours-ci, alors que l’établissement de sécurité annonce le transfert des batteries du Dôme de fer des régions de leur déploiement près des villes civiles vers l’intérieur des camps de l'armée israélienne, où sont versés au cœur du camp de l'état-major général de Tel-Aviv des tonnes de ciment et d'acier visant à construire une fortification avancée au front intérieur, mais seul le front de l’armée.
Voici le résumé de l'ironie: ceux qui ont décidé l'élimination du dôme de fer des citoyens de l'enveloppe de Gaza, construisent un dôme de fer beaucoup plus couteux au dessus de leurs têtes ».