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Bahreïn: AI critique le recours au gaz lacrymogène contre les manifestants

Bahreïn: AI critique le recours au gaz lacrymogène contre les manifestants
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Amnesty international a critiqué l'utilisation accessive de gaz lacrymogènes par les forces des Al-Khalifa à Bahreïn causant le martyre de plusieurs manifestants dans ce royaume.

« L'augmentation du nombre de victimes et les témoignages recueillis donnent à penser que les forces de sécurité bahreïnies utilisent le gaz lacrymogène de manière inconsidérée, notamment à l'intérieur de logements et dans d'autres espaces réduits », a déploré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

L'ONG a rapporté citant des témoins que « les forces de sécurité bahreïnies lancent intentionnellement des grenades lacrymogènes à l'intérieur de logements privés, avec, souvent, de terribles conséquences pour les personnes se trouvant à l'intérieur ». 

Elle a également appelé les autorités bahreïnies à « enquêter sur la douzaine de décès provoqués par unBahreïn: AI critique le recours au gaz lacrymogène contre les manifestants recours inconsidéré au gaz lacrymogène par les forces de sécurité », en insistant qu’ « il faut donner aux forces de sécurité des consignes sur le recours au gaz lacrymogène qui soient conformes aux normes internationales relatives au maintien de l'ordre ».

Amnesty International a en outre demandé aux autorités américaines de suspendre les transferts de gaz lacrymogène et d'autres équipements antiémeutes destinés aux autorités bahreïnies.

Un groupe bahreïni de défense des droits humains a signalé qu'au moins 13 décès étaient imputables à l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de sécurité contre des manifestants pacifiques, ainsi qu'au domicile de plusieurs personnes, depuis février 2011, et que ce type d'homicide s'était fait plus fréquent ces derniers mois.

Des grenades lacrymogènes et des matraques de fabrication américaine ont été retrouvées après le raid mené le 17 février 2011 par la police antiémeutes contre des manifestations pacifiques se déroulant à l'ancien rond-point de la Perle, à Manama.


L'emploi inconsidéré de ce gaz, notamment dans des espaces réduits ou contre des manifestants non armés faisant simplement l'exercice de leur droit à la liberté d'expression et de réunion, peut constituer une violation des droits humains.


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