Les Syriens sont fortifiés par la conscience, et les princes du Golfe sont confus (presse)

"Plongés dans la confusion, le prince du Qatar et les princes saoudiens observent la situation en Syrie, après avoir vidé leurs poches pleines de haine envers le peuple syrien et son administration, durant la dernière réunion du conseil de leur Ligue", a rapporté le quotidien syrien Techrine.

"Cela peut être clairement remarqué dans leurs discours d'une part, et dans leur autre face présentée par les deux chaînes satellitaires, Al-Jazira et Al-Arabiya, d'autre part. Ces dernières dessinent pour la Syrie une image de ruines et de bain de sang, et évoquent une "armée syrienne libre" comme étant représentative pour tout le pays et pour toute la population, et symbolisant le seul passé et le futur du peuple syrien", a poursuivi le quotidien.

"Les cheikhs du Golfe ont pensé que, par leurs argents, ils peuvent tout faire, même éradiquer un pays comme la Syrie, qui ne cesse de les embarrasser en se comparant à leurs régimes qui achètent sa persistance par le pétrole et le gaz volés", selon le quotidien Techrine.

"Quand ils ont senti que l'argent ne fait pas tout, et que la dignité des Syriens ne peut pas être achetée ou vendue, ils se sont servis d'une méthode sale et hypocrite. Ils ont eu recours à la manipulation des sentiments religieux, et à la diffusion des instigations sectaires et confessionnelles à travers des chaînes satellitaires et les soi-disant "religieux", qui ne sont que d'imposteurs donnant des Fatwas sous demande. Cependant, ils se sont aperçus que les Syriens sont fortifiés par une conscience et une juste conviction, et que ces absurdités sont très loin de la pensée et de l'attitude des Syriens", a expliqué le quotidien.

"Dans une troisième tentative, ils ont rassemblé les criminels poursuivis en justice et les toxicomanes, leur ont fourni de l'argent et leur ont accordé le nom de "l'armée syrienne libre". Ils ont promu cette dénomination jour et nuit via leurs chaînes satellitaires, jusqu'au point de dire, au cas où ils ont entendu le son des feux d'artifice d'enfants, qu'il s'agit d'une bataille entre les forces du régime et l'armée syrienne libre", a poursuivi le quotidien.