L’armée israélienne se prépare à la frontière syrienne: Nous nous préparons à des scénarios brusques
Site de nouvelles Walla- Amir Bouhbot
Dans le sillage des affrontements en Syrie, et le conflit violent du coté du régime du président Bachar al-Assad pour survivre, l'armée israélienne se prépare à la hâte le long de la frontière syrienne, qui atteint 130 km, et a réalisé une série d'activités depuis Majdal Shams, dans le nord et jusqu’à Tsama dans le triangle des frontières avec la Jordanie. Parmi les activités qui ont été exécutées – la mise en place de barrières le long de la frontière, nettoyer la zone pour la nécessité d'augmenter la collecte des informations ainsi que la plantation des mines antipersonnel. Un officier supérieur du Commandement du Nord a déclaré « nous devons nous préparer pour chaque scénario soudain, et il n'est pas convenable de nous préparer juste à ce qu'ils nous disent, mais nous devons nous préparer pour chaque incident qui éclaterait sans avertissement ». L'officier a ajouté « Il y a assez de forces dans les hauteurs du Golan, qui sont préparées de manière intensive à des défis différents, et il sera facile de les transférer de la formation à la frontière en cas de besoin».
En plus de toutes les activités menées le long de la frontière, une clôture sophistiquée a également été mise en place le long de la 9 km de la frontière. La clôture, composée de moyens sophistiqués, est censée surveiller les intrus dans des endroits qui ont été choisis par la brigade de Golani, dirigée par le colonel Eshkol Shockron. Cette action a été exhortée par la Directeur général adjoint du ministère de la Défense « Betzalel Trayber», cette clôture qui a été construite est similaire à la clôture sur la frontière avec l'Egypte.
Il a également été décidé de transfert des activités de sécurité actuelle de la frontière libanaise à la frontière syrienne, et ce afin de se préparer à la probabilité d'incidents terroristes, et de tentatives d’infiltration à la profondeur du territoire israélien. L’officier supérieur a déclaré : «Nous avons agi en particulier sur le fait d’augmenter l’état de conscience dans une région calme comme celle-ci, afin que tout accident ne soit pas comme une surprise pour nous ».
La brigade Golani se prépare également à la possibilité qu’il y ait des manifestations massives le long de la frontière par ordre du régime syrien, semblables à celles des jours d’Al Naksa et Al Nakba, en vue de perturber les activités de l'armée israélienne et de détourner l'attention internationale du meurtre de civils en Syrie, et en conséquence, il a été décidé récemment dans une étape sans précédent dans la région, d’acheter des moyens pour disperser les manifestations, et entrainer les troupes pour ce même but, tout comme c’entrainent les soldats de l'Armée dans la Judée et la Samarie. Il a également été décidé d'installer d'un jet d'eau, utilisée pour disperser les manifestations, de manière fixe dans la région pour se préparer à une confrontation immédiate possible, en plus de cela, il a été décidé d'installer dans le des lieux pré-sélectionnés, des boucliers défensifs pour les troupes qui repoussent les foules de manifestants.
L’officier supérieur du Commandement du Nord, qui a demandé à calmer la région, a expliqué : « nous n'avons, en tant qu’État et armée, aucun intérêt à provoquer une guerre avec les Syriens, les intérêts communs des deux pays exigent de maintenir cette situation », mais il a néanmoins fait remarquer que compte tenu de la situation explosive dans la région, toute erreur pourrait conduire à une explosion, selon ses propres termes, «Nous devons établir ici les moyens de commandement et de contrôle de manière continue dans le but d'éviter les erreurs, et plus que cela pour éviter d'être trainé par les provocations, comme cela s'est produit durant les jours d’Al Nakba et Al Naksa ».