Avigdor Lieberman: « Nous ne cherchons pas à dissoudre le gouvernement»
Source: La radio de l'armée israélienne
Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, souligne qu'il «ne s’attachera pas à son poste si des contradictions entre la politique du gouvernement et les principes du parti ont lieu - mais il n'y a pas d’excuse à ce que le gouvernement ne termine pas son mandat, s'il y a une opportunité de parvenir à un accord ». Le ministre a également abordé dans une interview avec Ghali Tsahal les évolutions récentes du Caire («nous suivons et nous espérons le succès ») et en ce qui concerne les rumeurs au sujet des désaccords dans son ministère («Non au fait de croire les gros titres »).
« Nous ne cherchons pas d'excuses pour dissoudre le gouvernement » - c’est ce qu’a promis le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Et lors d’une interview pour notre programme « cinq heures du soir » avec Savi Ovdia, Lieberman a souligné que «si nous sommes arrivés à des contradictions fondamentales contre nos perceptions, je ne resterai pas attaché à mon poste, et j’y ai déjà renoncé auparavant - mais s'il y a une possibilité d’arriver à un accord et d'écouter, il n'y a aucune excuse pour que le gouvernement ne complète pas son mandat ».
Selon le ministre: «Il y a tout le temps une incitation contre la colonisation, et quand ils parlent de ce sujet il y a toujours un concept pour un certain nombre d'excentriques qui siègent sur le côté de la route avec une caravane cassée et plusieurs moutons - mais il s’agit de colonies essentielles vers lesquelles l’état envoie des gens, et il n'est pas possible de délaisser des maintenant la responsabilité à leur égard. Mais il y a plusieurs questions qui nécessitent de reporter l'exécution d’une décision pour les dissoudre par la Cour suprême, et se dirigent vers le gouvernement – Et celle-ci en fait partie » ajoute-t-il : « Il n'y a aucune raison pour que les bulldozers aillent à la région ».
Le ministre des Affaires étrangères a également parlé de la situation sensible au Caire, notant qu’ « il est trop tôt pour déterminer comment cela va évoluer, nous avons également des estimations que nous devons garder pour nous-mêmes. Actuellement, nous suivons, et nous avons des contacts avec plusieurs canaux dans l'Egypte, comme avec les Etats-Unis et l’Europe. Mais le problème de l'Egypte est actuellement la stabilité politique et économique », il rappelle : « La semaine prochaine commenceront les élections, et il s’agit d’un processus long et complexe. Nous devons attendre et voir comment cela va progresser, et nous leur souhaitons la réussite ».
Le ministre a ajouté: «Il ne faut pas aborder tous les titres des journaux, ce gouvernement a réussi dans plusieurs domaines. À propos de l'Assemblée générale des Nations Unies, ils ont parlé d’un tsunami politique - Et cela ne s'est pas passé. La même chose concernant le Conseil de sécurité, l'UNESCO, le rapport de Balmer, un convoi marin et aérien – Ils ont écrit et prévenu avant cela, et tout le monde sait comment cela s’est vraiment terminé. Nous sommes dans une meilleure position que veut le croire une partie des commentateurs », et accusant « seulement cette semaine, quatre ou cinq chefs d'Etat sont arrivés ici, hier, j'ai rencontré personnellement deux présidents, et durant la semaine un grand groupe gouvernemental romain va arriver. Arrêtez de vous plaindre tout le temps, commencez plutôt à encourager ».
D’autre part, le ministre a admis : «En fait, il y avait une divergence de vues entre mes ministères et le Mossad», «Ce n'est pas la première fois, et apparemment, ce n’est pas non plus la dernière. Il y avait et il y aura des différences entre les différents dispositifs. Mais ils ont réglé leurs affaires pour le mieux, et nous continuons tous à travailler comme d'habitude ».