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Mikati: Je n’accepterai pas d’être le PM d’un État qui n’honore pas ses engagements internationaux

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Le Premier ministre Nagib Mikati a annoncé "qu’il ne resterait pas une seconde de plus à la tête du gouvernement si, le 30 novembre, une majorité au sein du Conseil des ministres se prononçait pour le rejet du versement de la quote-part de l’État libanais au Tribunal spécial pour le Liban (TSL)".

"Si le Liban accepte de verser sa quote-part, il aura honoré ses engagements et préservé les résolutions internationales, y compris la 1701, ainsi que son droit à s’en remettre aux Nations unies pour défendre ses frontières maritimes. Il aura aussi respecté son engagement à l’égard de la justice, préservé ses relations extérieures, aidé à maintenir la stabilité et empêché la discorde sunnito-chiite", a-t-il affirmé dans le cadre de l'émission de Marcel Ghanem, Kalam el-Nass, sur la LBC.

"De cette manière, nous aurons aussi de cette manière sauvegardé la résistance, car celle-ci ne peut être forte que si le Liban est fort", a-t-il  ajouté, en demandant "quelqu’un peut-il croire qu’un Premier ministre est en mesure de dénier la justice après le meurtre d’un ancien chef de gouvernement".

"Le critère devrait être l’intérêt du Liban. Il ne fait pas de doute que je n’accepterai pas que, sous mon mandat, le Liban s’abstienne d’honorer ses engagements et sorte de la communauté internationale. Que personne ne me comprenne mal ; en présentant ma démission, je protège le Liban, car si le gouvernement décide avec mon approbation le rejet du financement et si je reste au pouvoir, il y aura des sanctions contre le Liban", a-t-il souligné.

M.Mikati a ajouté que "lorsque le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, avait dit qu’il fallait trancher par le vote, j’avais estimé qu’il avait laissé la porte ouverte. J’attends toujours des ministres qu’ils aient le sens patriotique pour protéger le pays. Mais s’ils ne me rejoignent pas sur ce point, j’en conclurais en effet qu’ils n’ont pas de sens patriotique".

"Mais pour cela, il faudrait que trois ou quatre ministres du camp du 8 Mars soient détournés au profit de la minorité. Je sais que le Hezbollah ne va pas changer de position. Je comptais pour cela sur la sagesse du président de la Chambre, Nabih Berry", a-t-il souligné.

"Le 5 septembre dernier, je m’étais entretenu avec le greffier du tribunal (Hermann Von Hebel) et je lui avais demandé quel était le délai ultime que l’on pouvait consentir pour le Liban. Il m’avait répondu : début décembre 2011. Je me suis alors engagé à ce que le Liban verse sa quote-part et j’ai informé Nabih Berry de ce délai. Aujourd’hui, nous y sommes. J’ai considéré que la meilleure façon de procéder était de soumettre la question à la table du Conseil des ministres à la fin du mois. J’en ai notifié hier les ministres et, à présent, que chacun assume ses responsabilités. C’est une question très sensible qui a trait à la crédibilité du Liban ", a-t-il dit.

"Je le redis à tous les ministres : l’affaire est sérieuse. Considérez le financement du TSL comme une police d’assurance face aux tempêtes de la région. Mon souci est de mettre le Liban à l’abri », a-t-il dit.

M. Mikati a, en outre, affirmé qu’après son éventuelle démission, il n’accepterait pas d’être reconduit dans ses fonctions aux mêmes conditions.

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