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Dan Meridor: Le débat public sur l’Iran est un "scandale"

Dan Meridor: Le débat public sur l’Iran est un
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Source: «Maariv- Mazal Mualem »

« Le débat ardent à propos d'une éventuelle attaque sur les installations nucléaires iraniennes irrite le ministre des affaires de renseignement et membre des huit" Dan Meridor ". Il déclare à Maariv d’une différente manière:« Le débat sur un sujet comme celui-ci est plus grave à mon avis que les fuites d’Anat Kam ».
Meridor, le premier des huit membres qui exprime ouvertement son opinion à ce sujet, est retourné dimanche en Israël d'un voyage d’affaires à New York, et a été surpris par l’ardeur du débat sensible et par son contenu- jusqu’ à être vraiment choqué. Ses paroles, explique-t-il, n’est pas lié au contenu des communiqués, mais à la nature du débat public et avec les médias, lié semble-t-il, à l'aspiration du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre (de guerre), Ehud Barak d'attaquer l'Iran, et à ses significations de grande envergure.

Selon Meridor:«Nous sommes arrivés à une situation dangereuse inappropriée, un débat public est mené non pas au sujet de fuites, comme cela s'est passé précédemment dans le cas d'Anat Kam, donc je dis qu’Anat Kam n'est rien comparé à ce qui se passe ici, C'est en effet anormal».

Pendant son mandat comme ministre des renseignements, Meridor a rejoint un petit Forum dont les éléments ont été informés des informations classifiées relatives à la procédure israélienne concernant la menace iranienne. Il déclare, « un débat public sur cette question n'est rien moins qu'un scandale. Je ne pense pas qu’il n’y ait jamais eu un tel genre de débat. Il s'agit de cibler la capacité de base de l'Etat à agir. Il est incorrect que toute chose suscite un débat public ».

D’autre part, Meridor rejette la réclamation qui a été entendue ces derniers jours, en fonction de laquelle la population a le droit de s’informer publiquement sur le débat lié à la question de l'Iran, car elle importante et est censée changer la face de toute la région. Ajoutant : «le peuple choisi un gouvernement qui résout de telles choses secrètement. Le droit du peuple dans la connaissance ne comprend pas une discussion de ce genre, nous ne discutons pas de telles choses publiquement ».

Meridor affirme qu'il a senti le besoin de dire ces choses, afin de mettre un terme à ce gâchis, et il appelle les médias, les politiciens et les citoyens à «agir de manière responsable à propos de quelque chose de grave comme ça ». Ajoutant: «Il y a des questions au sujet desquelles il faudrait permettre au gouvernement de prendre des décisions loin des caméras. Cela engendre de sérieux dommages aux systèmes conventionnels du gouvernement. Un débat de ce genre de débat ne peut se faire devant les caméras. Ils ont perdu la notion de sens »…

En attendant, et lors du débat au Comité des finances de la Knesset, qui a abordé la question de la possibilité de troncature du budget du ministère (de guerre), Ehud Barak a évoqué la possible de mise en œuvre d’activités israéliennes sans l'appui ou le soutien d'autres nations. Selon ses propres termes, «nous pouvons créer des conditions dans lesquelles l'Etat d'Israël est obligé de défendre ses intérêts et les choses qui lui sont essentielles, sans la nécessité de s'appuyer sur des forces régionales ou autres pour l’aider ».

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