Les soldats de l’armée israélienne craignent le risque d’être capturés
Source: «Radio de l'Armée-Tal Lif »
Il y a plus d'une décennie que l'opération de la muraille défensive s’est produite afin d'arrêter les vagues d'opérations terroristes dans la seconde Intifada. Lors de cette opération, 19 soldats ont été tués, dont 13 d'un même bataillon, en combattant dans les batailles à Jénine. Ces jours-ci, la plupart des combattants du bataillon sont devenus parents d’enfants, se joignant à la formation des réservistes, dans la brigade à laquelle ils appartiennent ayant vécu des années difficiles – La capture des deux soldats de la brigade, Ehud Goldwasser et Eldad Regev, ainsi que la mort de trois autres combattants.
Les membres de la réserve affirment: «Les risques sont clairs, mais les événements difficiles s’aggravent. Hier, après une nuit coléreuse de marche, les soldats de la brigade de réserve du cinquième bataillon étaient prêts pour le dernier défi. Ayant le souffle coupé dans la partie inférieure des routes en pente à l'est vers les vues de la vallée du Jourdain, les combattants sont prêts au dernier défi, les objectifs ont été annoncés, et les dirigeants sont présents sur le site de surveillance- le bataillon s’est dirigé au combat dans la vallée.
Cette fois-ci, il s’agit bien sûr d’une question de manœuvre, les combattants ont terminé le travail opérationnel dans le secteur d’Ephraïm pour la première fois, le Commandement central a planifié un bataillon inattendu- ils pilonnent la fin de l’acte par une manœuvre de bataillon qui n'offre pas le confort aux éléments de réserve. Mais ce n'est pas un bataillon normal- dans plusieurs mois, le bataillon commémorera le dixième anniversaire de la guerre à Jénine, où 13 combattants du bataillon d’assistance ont été tués.
«Au cas où je suis enlevé, ils me libéreront en échange d’un seul terroriste »
Yahounetnan Wan Caspel du bataillon d’assistance, 41 ans, d'Ashkelon, se rappelle: «Nous avons combattu de maison en maison, de ruelle en ruelle », nous avons réussi à découvrir les terroristes, et à partir du moment où l’un de nous a été blessé- un flux sans fin de transporteurs a émergé de la région. Selon lui: «Wan Caspel a vécu seulement 20 ans en Israël, après avoir émigré des Pays-Bas, et il n'y a rien de plus qui le relie à l'Etat que le service de réserve ».
Ehunetnan explique que le jour de Jennie est inoubliable, et qu’il continuera à porter l'héritage des morts sur son dos. Affirmant que« quiconque a vu la mort de ses propres yeux est bien conscient que ce n'est une partie de ce qui nous a été demandé, s’ils m’enlèvent, je m'attends à ce que l'état libère un seul terroriste en échange de moi- je suis prêt à jurer sur ce point?
« Ce n'est pas une compagnie d'assurance, tout le monde ne rentre pas vivant »
Le Capitaine Nadav Haïm, qui sert en tant que médecin du bataillon, et qui était à Jénine commandant de brigade- dans la vie civique il dirige certainement un combat d'un autre genre - la lutte des spécialistes.
Haim déclare : « Pour moi, le service de réserve est une île de paix dans la société israélienne ». Il rapporte qu'il a promis à ses soldats que tout le monde reviendra à la maison- mais il ne leur a pas promis qu'ils reviendront vivants. Expliquant: «Ce n'est pas une compagnie d'assurance, c’est une compagnie de combat ».
Malgré tous les mauvais événements vécus par la brigade à Jénine, ainsi que et l’incident d’enlèvement dans le nord, le commandant de brigade, le colonel Oded, a déclaré que la brigade est devenue plus forte ». Ce n'étaient pas de faux événements, au contraire- avec tous le manque de plaisir, la souffrance et le deuil, cela élève le niveau de la brigade, le pousse à apprendre davantage et sa motivation s'approfondit ».