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Est-ce que Barak et Netanyahu se sont mis d’accord pour attaquer l’Iran avant l’hiver

Est-ce que Barak et Netanyahu se sont mis d’accord pour attaquer l’Iran avant l’hiver
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 14 années
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Source: «Yediot Aharonot Nahum Barnea»

«Est-ce que le premier ministre et le ministre (de guerre) se sont mis d’accord entre eux seulement sur la décision d'une attaque militaire sur les réacteurs nucléaires de l'Iran?

Cette question préoccupe beaucoup de personnes dans le service de sécurité et de la direction du gouvernement suprême. Il préoccupe également des gouvernements étrangers qui trouvent difficile de comprendre ce qui se passe ici: d'une part, il existe de plus en plus de rumeurs sur une mesure israélienne confectionnée qui changera l’aspect du Moyen-Orient, et peut-être rend inévitable le sort de l'état des Juifs pour les générations à suivre. D'autre part, il n'y a pas du tout de débat. L'attaque sur l'Iran est le cas le plus secret dans le calendrier des travaux israéliens.

Il est vrai que l'horaire de travail est chargés de lourds sujets: Ainsi le mouvement de protestation sociale tente de se ressusciter, les prix de l'électricité augmentent, les médecins en pleine spécialisation sont en lutte pour leur droit de démissionner,  Gilad Shalit sort de la maison, Ilan Grabul retourne - le retour de Tarabin reste, et un missile Grad est lancé sur Rishon Lezion:  Ahmed Jabari et ses collègues sont nos nouveaux amis palestinien, ils veulent prouver au monde et à eux-mêmes qu’essentiellement, l’auréole de gloire ne les concerne pas: puisqu’ils ont également à Gaza des fêtes et des après-fêtes. Toutes ces questions sont importantes et influentes mais aucune n’est décisive, et l'un d'eux, c’est peut-être pour cela qu’il est plus facile pour tout le monde de s'en occuper au lieu de se demander que faire face au programme nucléaire iranien. Il est facile de comprendre les difficultés. Voici les données avant tout: quiconque veut s’approfondir dans le problème se noie dans une mer de données techniques, dont la signification est claire uniquement aux connaisseurs, puisque derrière chaque rapport sur les scènes des centrifugeuses, réside un téléspectateur qui a changé de chaine ou un lecteur qui s’est mis au Sudoku.

Deuxièmement, en raison de la confidentialité: puisque les informations à paraitre sont partielles et esclaves de ceux qui les fournissent. Troisièmement, à cause de l'habitude: puisque le publique n’a pas été impliqué dans la décision de Menahem Begin pour attaquer le réacteur nucléaire en Iraq, et n’a pas été impliqué dans la décision du Premier ministre Ehud Olmert (selon des sources étrangères) pour attaquer les réacteurs en Syrie. Et parce que les attaques ont réussi, personne ne s’est plaint.

Les deux résolutions des attaques étaient accompagnées de dangers non négligeables: puisque les pilotes auraient pu échouer dans leurs missions, être capturés et provoquer un génocide, l'Irak de Saddam Hussein et la Syrie d’Al Assad ont réussi à répondre militairement, par des opérations terroristes, ou par le lancement de missiles, de plus, des pays étrangers, surtout les États-Unis ont été capables de provoquer une crise. Il est très réconfortant de voir que les prédictions de ruine des opposants ne se sont pas matérialisées, le succès a donc été complet sans blessés et sans aucun dommage à nos troupes.

Est-ce que ce qui a réussi deux fois réussira la troisième fois? Oui, disent les partisans de l'opération militaire, et non pas du tout disent les opposants. Puisque l'Iran est une question entièrement différente - c'est un état d’une région différente, avec un système différent, une culture différente, un différent projet atomique et un niveau de risque différent.

La direction politique et de sécurité se divise en plusieurs camps, dont l’un déclare que le bénéfice de l'opération militaire est limité et que le risque est fou. Les Iraniens riposteront par des tirs de missiles de l'Iran et du Liban par le Hezbollah et à Gaza par le Hamas. Une guerre régionale va éclater et endommager l'Etat d'Israël. Il vaudrait mieux alors qu’Israël compte sur les sanctions de la communauté internationale et espère le bien. Si l'Iran acquerra  des armes nucléaires ce ne sera pas la fin du monde, Israël va le prouver.
Selon un deuxième camp, pourquoi se presser. Les Iraniens ont besoin d'au moins deux ans ou deux ans et demi pour que le projet mûrisse. De nombreux obstacles apparaissent et apparaitront plus tard dans son chemin. Pendant ce temps, les élections présidentielles auront lieu aux États-Unis. Obama, dans son second mandat ou le républicain dans son premier mandat pourraient accepter la responsabilité de l'attaque sur l'Iran par eux-mêmes. Le régime en Iran pourrait également changer. Beaucoup de choses peuvent se produire dans deux ans.

J'ai rencontré cette semaine en Europe l'un des plus hauts diplomates américains dans les administrations passées. Il a déclaré que l'Iran propose d'entrer en négociation avec eux pour imposer un contrôle international sur le projet atomique, et si j’étais Israël j’aurais accepté.
Mais les Iraniens sont trompeurs, ai-je dit. Tout ce qu'ils veulent c’est gagner du temps.
C’est clair, a-t-il répondu, mais il sera plus facile aux Etats-Unis et à Israël d’agir lorsque la communauté internationale reconnaîtra publiquement que les Iraniens trompent.

Le dernier moyen. Ils doutent de la pression pour accélérer le processus atteint de motifs étrangers, personnels et politiques.

On compte dans le troisième camp des dirigeants de la sécurité des armes – le chef d’état-major, le chef du Mossad et le Président de « Aman » et le président du « Shabak». Lorsque la question de l'opération militaire a été soulevée dans un tour précédent, les gens qui ont pris ces positions respectivement, ont été: Gabi Ashkenazi, Meir Dagan, Amos Yadlin et Yuval Diskin. Les quatre ont fermement rejeté une opération militaire. Ils ont été remplacés respectivement par, Benny Gantz, Tamir Berdo, Aviv Kochavi et Yoram Cohen. Ce remplacement pourrait avoir un sens à long terme, et la transaction de Shalit est un exemple qui attire l'attention: Diskin et Dagan se sont opposés à la transaction, et leur opposition a rendu la position du gouvernement rude; Cohen et Berdo ont approuvé, et leur approbation a dissout l'entente.

Mais comme nous le savons, leur opinion dans le cas de l'Iran correspond à la vue de leurs ancêtres: Puisque les quatre refusent une opération militaire aujourd'hui. La différence est dans la préparation pour le combat: Les précédents sont venus aux pourparlers après des années de succès, chacun dans son organisation, en bénéficiant du statut général solide. Ils ont suggéré aux politiciens de la conception et la confiance en soi. Alors que les nouveaux sont moins célèbres, moins autoritaire et moins connus.

La division du travail en Israël dans les décisions sur les questions de sécurité est claire: le niveau de politique décide et le niveau opérationnel exécute. Il n'y a pas de rejet d'ordre. Ni de gangs secrets. Mais le chemin est plus compliqué que le savent les leçons d'instruction civique: Ainsi le niveau exécutif est un partenaire de niveau égal dans les pourparlers. Et il n'exprime pas son opinion sur des sujets dans son domaine de responsabilité uniquement, mais dans tout cas soulevé pour la discussion. Et les lignes de séparation s'estompent entre les deux niveaux. Le Premier ministre, en fait, ne peut pas aboutir à une décision s'accompagnant de risques et de périls, si le ministre de la Défense, le chef d’état-major, le chef du Mossad et le Président du « Shabak» s’y opposent, tous ou la plupart d'entre eux. Il n'ose pas cela même s’il bénéficie du soutien de la plupart du Cabinet. Il prend en compte que si l'opération échoue, il pourrait arriver à la commission d'enquête nu et démasqué, sans  documents qui prouveraient qu'il a été soutenu par le niveau approprié.

C’est pour cela que la question de la façon dont le niveau approprié exprime son opinion est d'une grande importance – frappe-t-il la table avec son poing comme en avait l’habitude Meir Dagan, ou bien se réserve-t-il en douceur et satisfaction; Est-il un acteur actif dans le processus de prise de décision ou est-ce une petite tête au service de ses supérieurs.

Cela nous amène au quatrième camp - à Benjamin Netanyahu et Ehud Barak, les jumeaux siamois de l’affaire de l'Iran. Un phénomène rare se produit ici via les concepts de la politique israélienne, consistant en un premier ministre et un ministre de la Défense qui travaillent comme un seul corps, de travail pour un même but, un soutien mutuel et des éloges mutuels. Cette harmonie a été acquise seulement lorsqu’une seule personne occupait les deux postes. Si nous insistons sur l'exploration dans l'histoire, il nous sera possible de mentionner la coopération fertile entre le Premier Ministre Shamir et le Ministre de la Défense Rabin, qui ont été unifiés par leur mépris de Pérès.

Netanyahou et Barak sont présentés comme s’ils incitaient le processus. Netanyahu a formulé l'équation au début de son mandat: Ahmadinejad est Hitler, et s’il n'est pas arrêté à temps, une catastrophe se produira. Certains décrivent de leur coté l'enthousiasme de Netanyahu à cet égard comme une obsession, puisqu’il a rêvé tout au long de sa vie d’être Churchill, et l'Iran lui donne cette chance. La popularité dont il jouit à l'impact de l'affaire Shalit ne l’a pas apaisé, au contraire, elle lui a donné un sentiment de force.
Barack n’utilise pas ces qualifications, mais il incite à une opération militaire: il est certain que, comme Israël a déjoué des projets atomiques dans le passé, il doit vaincre ce projet. C'est la stratégie et c’est l'héritage Il a également estimé que l'opposition de Dagan provient de motifs psychologiques. Ainsi en considérant  Dagan comme chef du Mossad, des grandes réalisations aboutissant à l'échec du projet lui ont été attribuées. Et une opération militaire après un temps très court de la fin de son mandat fera de la géante importance de ces réalisations un nain.

Il existe parmi les ministres certains qui doutent que les motivations de Barack sont personnelles: puisqu’il n'a aucun parti et aucun électeur. Donc l'attaque contre l'Iran serait la grande explosion qui permettrait à Netanyahou de l’introduire dans les dix premiers candidats du Likoud aux prochaines élections. Il pourra alors continuer son mandat au ministère de la Défense. Ce doute semble apparemment exagéré, et Barack n'a pas besoin de l'ayatollah Khomeiny pour rejoindre le Likoud, Shalom Simhon est capable d’arranger cette affaire pacifiquement.

Maintenant surtout que le monde sent que l’évolution iranienne s’est ralentie, les rumeurs parlent d’une pression pour mettre en œuvre le processus. Une des questions est l'état de l'atmosphère: L'hiver approche et impose des restrictions. D’autres regardent plus loin: Ils disent qu’après l'hiver vient le printemps, et après le printemps, l'été ».


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