Proposition: les prisonniers dispensés seront libérés sous «conditions»

Source: «Le site de nouvelles Walla -Pinhas Wolf"

«La libération de prisonniers palestiniens lors de l’affaire Shalit a suscité beaucoup de critiques sur le processus d’amnistie incluse dans la position. Actuellement, il est prévu que la fin de l’affaire Shalit aboutisse aussi à la fin de la promulgation d’un projet de loi du gouvernement qui précise que quiconque sera libéré grâce à une amnistie, sa libération sera considérée comme « conditionnelle ». En d'autres termes, lorsqu’une violation supplémentaire est commise de la part du prisonnier libéré, cela autorisera les autorités à le renvoyer en prison pour poursuivre l’exécution de la sentence originale – voilà ce qui a été rapporté par le site de nouvelles de Walla. Bien qu’il s’agisse de la proposition d’une loi générale pour tous les terroristes et les prisonniers criminels, la proposition peut également affecter des licenciés – si ceux-ci ne se trouvent pas dans des transactions futures d’échange de prisonniers. L'explication donnée dans la proposition de loi: « la violation supplémentaire exécutée par le prisonnier dans la période conditionnelle indique, qui n'est pas digne de la confiance qui lui a été donnée ainsi que la facilité qu’il a obtenue.

D’autre part, la Knesset a ratifié à la fin de la session d'été le projet de loi sur la première lecture. Cependant, les représentants du gouvernement ont expliqué au membre du Knesset Danny Danon (parti du Likoud), qui a présenté un projet de loi similaire, que le suivi des lois sera retardé afin de ne pas nuire à l’affaire Shalit. Actuellement, après que Gilad Shalit soit retourné chez lui, la porte a été ouverte pour poursuivre la promulgation qui prendra fin à la session d'hiver prochaine.

Même aujourd'hui, uniquement les détenus condamnés à la peine de vie, et qui ont été libérés d'une amnistie, ou des prisonniers ont été exemptés d'un tiers de leur période de captivité sont considérés comme « des prisonniers à conditions ». La proposition de loi demande d’élargir le cas pour tous les prisonniers qui seront libérés, pour l’exécution d'une violation supplémentaire permettra immédiatement de les renvoyer en prison pour surveiller l'application de la peine précédente, en plus, une nouvelle action judiciaire sera appliquée sur la dernière l'infraction qui a effectuée. Selon la proposition, le prisonnier condamné à perpétuité, qui est pardonné mais commet de nouveau une violation, retournera pour exécuter une peine allant jusqu'à 30 ans de prison. De cette façon, les terroristes condamnés à perpétuité qui retournent au terrorisme reviendront pour exécuter des décennies de captivité.

Danon a transmis aux élections primaires en mai, une proposition de loi précisant que le terroristes pardonnés qui recommencent à mener des attaques terroristes seront renvoyés pour poursuivre l’exécution de leur peines originales, sans la nécessité d'une action judiciaire supplémentaire. Danon s’est également dirigé ces derniers jours aux membres du Comité de législation de la Knesset pour leur demander de soutenir l'action de suivi afin d'accélérer la législation. En fait, la loi ne s'applique pas rétroactivement, mais il peut affecter la libération d’autres prisonniers Palestiniens, peut-être même ceux qui seront libérés dans la deuxième phase de l'affaire Shalit.

D’autre part, Danon a déclaré que «la joie des prisonniers doit être mélangée de peur » a écrit le président, Shimon Perez dans les lettres de l'amnistie qu’il n’oubliera et ne pardonnera pas. La proposition de loi demande que les paroles soient appliquées en pratique, soulignant en face des prisonniers que l'Etat d'Israël n'a pas oublié leurs actes, et ne pardonnera jamais.

Voilà le prix du terrorisme, et la nouvelle loi se chargera de ce qu’il soit cher et très important. Le retour à la voie du terrorisme, et même de manière faible, sera jugé comme une condamnation précédente réalisée par le terroriste.