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Livni à propos de l’affaire Shalit: "Nous avons dépassé les lignes rouges, Israël s’est affaibli "

Livni à propos de l’affaire Shalit:
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Source: «Le site de la deuxième israélienne"

«Onze jours se sont écoulés sur la transaction qui a ramené Gilad Shalit chez lui, le président du parti d'opposition social, Tzipi Livni répond pour la première fois déclarant : « Nous avons dépassé ici des lignes rouges », ajoutant :«Israël s’est affaibli et le Hamas s’est fortifié, Netanyahou doit exécuter une étape politique spectaculaire ». Et en ce qui concerne le prix de la transaction, le président de Kadima a déclaré: « Il y a une possibilité pour qu’il y ait un dommage stratégique ». Le Likoud lui a répondu : «Lâche, il aurait été préférable qu’elle poursuive son silence ».

Livni a rompu son silence: Après cela, après avoir décidé de ne rien dire pendant la mise en œuvre de l'accord de la libération de Gilad Shalit, le président du parti d'opposition parle pour la première fois ce matin au sujet de l'échange de prisonniers. « Israël s’est affaibli après l'affaire Shalit », déclare Livni, dans une série d'interviews, « il est possible qu’il y ait des dommages stratégiques» et «nous avons dépassé des lignes rouges ».

Gilad Shalit est chez lui depuis cinq jours, et cela suite à l’application de l'accord avec le Hamas pour sa libération. Pendant toute cette période, Livni a choisi de ne pas aborder la mise en œuvre de la transaction et le prix payé par Israël en échange du soldat, et maintenant elle prend la parole et dit: «Le peuple d'Israël a imposé au gouvernement  la décision de la libération de Gilad ».

Dans une interview, Livni indique que le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit procéder à une étape politique spectaculaire parce que nous sommes «à la dernière-minute», a-t-elle dit, ajoutant que la décision de libérer Shalit nuit à la capacité de dissuasion israélienne, par conséquent, cela est d’une importance sérieuse au niveau de sécurité. D’autre part, Livni a déclaré, avertissant: « Le Hamas s’est fortifié ».

En conclusion, Livni adresse de vives critiques au gouvernement de Netanyahou, le décrivant comme "un gouvernement d’extrême-droite, qui, au lieu de mener des négociations avec des sources modérées, renforce le Hamas, lui fournit une légitimité et nuit à Abou Mazen".

Le Likoud: « Livni est lâche, il était préférable qu’elle poursuive son silence »

En réponse à la déclaration de Tzipi Livni, le bloc du Likoud a publié une réponse plus cinglante où il a déclaré : « Malheureusement, Livni mentionne le soldat Gilad Shalit comme s’il était un vrai réfugié», «Et malheureusement, elle a choisi d'être en vacances en dehors du pays alors que tout le peuple d'Israël était touché par son retour ».

Et parmi ce qu’a renfermé la réponse: «Livni est lâche en terme de politiques, puisqu'elle n’a pas parlé lorsqu’il le fallait. Il semble qu'elle a oublié que Gilad Shalit a été capturé lorsqu’elle était secrétaire de haut niveau dans le gouvernement. Il semble aussi qu'elle a oublié son échec à le faire retourner chez lui... Jusqu’à ce que le Premier ministre Benjamin Netanyahu décide de le ramener à sa famille et à l'Etat d'Israël, Tzipi Livni ne sait pas quelle est la responsabilité, et s’appuie sur des considérations politiques qui ne sont pas acceptables même par les membres de son parti. Livni s'est réveillée, comme toujours, trop tard et il était préférable qu’elle poursuive son silence ».

Barak à propos de l’affaire Shalit: «Nous avons besoin de règles différentes »

En parallèle avec les paroles de Tzipi Livni, le ministre de la Défense, Ehud Barak a déclaré ce matin, dans une interview avec « Israël Hume » qu’il s’est réjoui que nous avons accompli l'affaire, mais nous devons adopter de nouvelles règles qui ressemblent beaucoup à la politique qui opère aux Etats-Unis et en Australie ». Contrairement à Livni, Barak affirme que l’affaire Shalit ne nuit pas à la puissance de dissuasion, mais « on ne peut pas ignorer qu’une seule opération d'enlèvement aboutit au retour de plus d'un millier de terroristes ».

Barak a souligné: «Nous ne pouvons pas négliger les réalisations accomplies par le Hamas grâce à cet accord », soulignant que « le sentiment de Hamas est que si on leur libère un millier donc on leur libérera également 8000, et c’est pourquoi il faut encore effectuer des enlèvements ». Et selon Barak, Netanyahu n'a pas pris la décision en raison de la pression de la rue, mais comme d’après lui, une  «fenêtre d'opportunité qui ne se reproduira pas » a été créée.

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