Source: La deuxième chaine - Amnon Abermovich

Abou Mazen a évoqué dans son discours la terre sainte des musulmans et des chrétiens. De fait, le déni de la relation du peuple juif avec sa terre est plus dangereux que le déni de l'holocauste.

« Je parle des fouilles menées par Israël dans les lieux saints afin d’y nuire », et pour cela nous n'avons pas besoin d'Abou Mazen, nous avons déjà le cheikh Raed Salah. Et lorsqu’Abou Mazen parle de tous les prisonniers comme étant des prisonniers politiques et des prisonniers de liberté, que dit-il alors des prisonniers du Hamas, qui jurent de revenir à l'assassinat et au massacre.

Quant à Netanyahou, lorsque Ben Gourion a déclaré que les Nations Unies sont arides, il l’a dit tranquillement, par allusion, et de chez lui. Et il n’a pas fait cette déclaration à l'Organisation des Nations Unies elle-même. Le discours de Netanyahou est un discours de propitiation, puisqu’il a décrit Israël comme pauvre et vulnérable, et que toute son existence est liée au contrôle de la Cisjordanie.

Que vont dire les ennemis d’Israël? Si votre présence est liée au contrôle de vos voisins, donc voyons quelle est l’origine de votre présence. La vérité est qu'il y avait des négociations directes en Septembre dernier via le président Perez, celles-ci ont réussi à trouver un compromis auquel Abou Mazen était attentif, mais Netanyahu y a échappé.

Je résume en disant qu’Abou Mazen a commis une erreur en niant la relation entre le peuple juif et sa terre, ainsi que Netanyahou qui n’a pas envoyé Shimon Peres à sa place.