Abou Mazen présentera la demande au Conseil de sécurité et s’abstiendra de demander d’y voter par crainte des Américains
La radio israélienne
Les contacts politiques et diplomatiques se poursuivent jusqu'au dernier moment afin de trouver un compromis permettant la reprise des négociations politiques avec les Palestiniens, et empêchant le vote sur la demande palestinienne l'adhésion pleine et entière de l'Etat palestinien à l'ONU. D’autre part, le vice ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, lors d'une rencontre avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, a incité le côté palestinien à renoncer à son recours à l'ONU, soulignant qu’Israël attend la partie palestinienne pour mener des négociations politiques sur la table de négociations, et c’est en effet l’appel israélien permanent pour retourner à la négociation.
Ayalon a ajouté qu'il est possible d'arriver à un compromis historique s'il existe une bonne volonté des deux côtés, soulignant que si les Palestiniens refusent de retourner aux négociations, cela affectera l’assistance économique fournie à l'Autorité palestinienne.
Des milieux politiques affirment qu’il est connu que le Congrès américain imposera des mesures punitives et interrompra l'aide économique offerte à la partie palestinienne, Abou Mazen le sait très bien, mais il insiste sur ses étapes aux Nations Unies. Selon les mêmes sources politiques israéliennes, les efforts du Quartette sont inefficaces et n’atteindront pas de résultats significatifs sur ce niveau, puisque l’estimation répandue est que «le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas va se diriger au Conseil de sécurité de l'ONU, mais s'abstiendra d’exposer la question à un vote afin d'éviter une confrontation avec Washington».
La position officielle d'Israël sur l'effort du Quartette international est claire et définitive, il est impossible de revenir aux négociations sans commencer à traiter les principales questions en suspens entre les parties, et principalement la reconnaissance des palestiniens de la judaïté de l'Etat israélien, une position qui a été exprimée par le Premier ministre Netanyahu, de sorte que les négociations annulent toute demande des deux parties dans l'avenir.