Après l’opération...Eilat interdite aux fonctionnaires de défense et de sécurité
La route de l’opération: fermée aux personnes de haut niveau...
Source: «Maariv - Ahickam Moshe David »
"Les opérations qui ont eu lieu à la frontière égyptienne il y a dix jours ont augmenté le niveau de crainte d'enlèvements de soldats et de civils, en particulier ceux liés à la sécurité. Et dans une étape anormale, le ministère de la (défense) a décidé d’imposer une interdiction aux fonctionnaires de haut niveau, possédant des informations confidentielles au passé et au présent, de voyager sur les routes près de la frontière, par crainte de leur enlèvement. L'interdiction comprend aussi les voyages personnels qui ne font pas partie du travail de la personne.
Il s’agit de la route n ° 12 (dans l'ascension vers Eilat), d’une longueur de 70 km, où a eu lieu l'attaque des opérations pendant laquelle huit Israéliens ont été tués, et la route n ° 10 le long de la frontière égyptienne, qui s’étend le long de la 182 km du carrefour de Sirim jusqu'à la Kerem Shalom.
Depuis l'attaque, l'armée israélienne a décidé de fermer les deux routes et de les considérer comme une zone militaire fermée, et il est vrai que jusqu'à hier, le déplacement était interdit sur toute la route nº 10 et sur une grande partie de la route nº 12. Mais même après l’ouverture des deux chemins, la circulation, sera interdite aux fonctionnaires du ministère de la Défense.
Dans des instructions sous le titre de «conservé» publié par Shmulik Farid, président du domaine de protection des informations et des opérations dans l'unité de juridiction et d'information chez le responsable de la sécurité dans le Service de sécurité, il a été cité que dans le sillage de l'attentat terroriste sur la route d'Eilat, il a été décidé de restreindre les voyages sur ces routes pour les fonctionnaires et le personnel militaire qui servent au sein du ministère de la Défense, y compris les consultants et les entrepreneurs. La plus grande crainte est la présence de fonctionnaires de haut niveau sur les routes adjacentes à l'Egypte, puisque ces fonctionnaires possèdent des informations confidentielles, et s’ils sont enlevés jusque derrière les frontières à Dieu ne plaise, Israël devra faire face à un problème difficile.
D’autre part, selon l'enquête qui a été réalisée après les opérations sur la route nº 12, l'une des missions des contrebandiers qui se sont infiltrés en Israël était d’enlever des soldats ou des civils. Mais grâce à l'intervention rapide des hommes de sécurité sur le terrain après l'infiltration, le plan n'est pas entré en vigueur.
Selon les instructions, il est également recommandé au reste des fonctionnaires du ministère de la Défense de ne pas circuler sur ces chemins, même en voyage privé, et en tous cas, des restrictions sont imposées sur le travail des fonctionnaires du ministère dans la région. Tout voyage sur ces routes ou l'accès à cette région pour des travaux de construction, des activités opérationnelles ou l'installation et la maintenance de systèmes opérationnels - nécessite une coordination préalable avec le ministère de la Défense et l'armée israélienne.
De plus, le ministère de la Défense a ajouté le commentaire suivant: «Ce n'est pas de notre habitude de parler dans les médias des instructions de sécurité comme celles qui sont émises aux fonctionnaires du système ».
Le chef d'état-major émet ses ordres d’augmenter les forces israéliennes au sud de la bande de Gaza et sur les frontières avec l'Egypte
Source: «Hanan Greenberg -Yedioth Ahronoth »
«Le chef d'état-major général Benny Gans a émis pendant les vingt-quatre heures passées ses ordres d’augmenter les forces de l’armée israélienne dans le sud de Gaza, et sur les frontières israélo-égyptiennes, afin de réaliser une dissuasion de l’opération que le Jihad islamique prévoit d’exécuter.
Selon les estimations, la cellule en question est déjà sortie de la bande de Gaza vers les régions de Sinaï, qui s’est transformée dans les derniers mois en un foyer d’actes terroristes.
Ces détails ont été transférés à travers les canaux de communication avec l'Egypte, et l'armée israélienne a de nouveau confirmé ce matin qu'elle tient le Hamas responsable de tous actes d'agression qui ont lieu ou proviennent de la bande de Gaza.
La disponibilité actuelle est en vue de la poursuite de la tension pour deux semaines de plus sur la frontière, qui a commencé par l'attaque terroriste dangereuse à partir du nord d'Eilat, où huit Israéliens ont été tués aux mains d’une cellule terroristes de Gaza-égyptienne infiltrée au Sinaï. Depuis, les avertissements se poursuivent sur les intentions supplémentaires de mener des «opérations terroristes».
De son côté, l'armée israélienne a admis peu après l'opération, qu’en dépit des avertissements du Shabak, ils ont préféré ouvrir la route 12 qui passe sur la frontière, et surtout avec l'estimation que les terroristes ne s'infiltreront pas dans la journée. Mais ils l'ont fait malgré les gardes-frontières égyptiens, et depuis, la route est totalement bloquée.
Dans le sillage de l'attaque "terroriste", l’escalade a commencé autour de la bande de Gaza, des dizaines de missiles ont été tirés sur le territoire israélien et l'armée israélienne a attaqué des terroristes et des cibles terroristes dans la bande de Gaza ».
La crainte est que des éléments terroristes prennent contrôle d'une arme chimique en Syrie
Source: «Israël Al Yawm »
Le journal «Wall Street Journal» a déclaré hier que des sources politiques et de sécurité en Israël et aux Etats-Unis sont préoccupées par la situation en Syrie. La crainte chez les deux gouvernements provient du fait que, dans le sillage de l'instabilité en Syrie, et avec la chute potentielle de Bachar el-Assad, des différentes sources terroristes vont essayer de prendre contrôle des entrepôts d’armes chimiques et biologiques qui s’y trouvent.
De son coté, l'ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Michael Oren, a déclaré au journal: « Nous sommes préoccupés par les armes de destruction massive détenues par la Syrie et avec l'administration américaine nous suivons de près la situation là-bas ».
De plus, "Wall Street Journal" a pris comme témoin des sources officielles et a indiqué que le domaine de collecte des armes non conventionnelles de destruction massive détenu par Al Assad comprend de grands entrepôts de gaz de moutarde, de gaz VX et de sarin, en plus des missiles, et des systèmes requis pour leur fonctionnement.
Un responsable américain a déclaré au journal que l'arsenal syrien d’armes chimiques "est très important et est sous surveillance intensive ».
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