Manifestations en Grande Bretagne: Cameroun appelle à la tenue d’une réunion extraordinaire du Parlement

Les violences qui secouent la Grande-Bretagne depuis le week-end se sont poursuivies dans plusieurs villes.

Selon les policiers, des violences ont éclaté près de Birmingham et pour la première fois à Manchester.

Des centaines de jeunes cagoulés ont brisé des vitrines, incendié et pillé des magasins à Manchester. Ils ont aussi lancé des projectiles contre les policiers antiémeutes, déployés par centaines au centre de la ville. Des affrontements entre les deux camps ont éclaté à certains moments.

Les responsables de la police locale ont affirmé qu'il s'agissait des pires émeutes à survenir dans la ville depuis au moins 30 ans. Des émeutes sont aussi rapportées à Salford, près de Manchester.

À Londres, principal lieu des violences et où 10 000 policiers supplémentaires ont été déployés dans les rues, aucun incident n'était signalé, jusqu'à présent.

Un Britannique de 26 ans a succombé mardi à ses blessures et plus de 650 personnes ont été arrêtées à Londres et à Birmingham, après trois nuits consécutives d'émeutes, durant lesquelles de jeunes gens masqués ont pillé des magasins et mis le feu à des immeubles. Cette crise sans précédent a amené le Premier ministre britannique David Cameron à écourter ses vacances pour annoncer la tenue d'une réunion extraordinaire du Parlement britannique, ainsi que l'augmentation des effectifs policiers, les faisant passer de 6 000 à 16 000 à Londres.

Les manifestations qui secouent la Grande-Bretagne ont commencé samedi à Tottenham, à l'occasion de la commémoration du décès de Mark Duggan, 29 ans, tué par balle par la police qui menait une opération anti-criminalité.