Le Hezbollah dément avoir assassiné des soldats syriens opposants au régime

Le Hezbollah a démenti formellement les informations propagées par une radio française indiquant que selon un comité relevant des Nations unies, le parti est responsable de l’assassinat de soldats syriens opposants au régime.

"Le Hezbollah a déjà publié plusieurs communiqués dans lesquels il dément les déclarations de certains opposants syriens, ainsi que d’autres sources, prétendant que le parti s’ingère dans les affaires internes en Syrie. Ces communiqués assuraient, par ailleurs, que le Hezbollah est soucieux du bien de la Syrie, commandement, peuple et institutions, et souhaite que le pays trouve des solutions susceptibles de répondre aux aspirations de tous les Syriens en ce qui concerne la réforme et la stabilité", affirme le Hezbollah dans un communiqué.

"Nous avons tenu, à travers ces communiqués, de clarifier notre position et de veiller à ce que l’opinion arabe et internationale ne soit pas induite en erreur, par ceux qui souhaitent soutenir ceux qui complotent contre les forces de la résistance, afin de servir des intérêts personnels au détriment du sang du peuple syrien, de la vérité et de la réalité",  ajoute le texte.

"Selon les informations de Radio-France, un comité attaché aux Nations unies accuse le Hezbollah d’avoir assassiné des soldats syriens hostiles au régime. Dans les jours à venir, il publiera d’autres rapports contenant des informations mensongères de ce genre. Ces informations sont fausses, et ne reposent sur rien de concret. Elles prouvent que certaines organisations internationales sont complices du complot qui vise les forces qui vont à l’encontre du projet sioniste et américain dans la région. Ces informations dénotent l’étendue du complot qui se développe au point de comprendre non seulement des forces locales et régionales mais également internationales",  a-t-il poursuivi.

Le Hezbollah esr de conclure: "Les Nations unies doivent être plus précises et plus crédibles dans ses informations et pour ne pas être accusées d’être responsables de zizanie et de conflits au lieu de propager la sécurité et la paix dans le monde comme le stipule son pacte".