Des chars émiratis entrent à Bahreïn... les manifestations pacifiques continuent

Selon des informations médiatiques, des forces émiraties composées des chars et des transporteurs de troupes sont entrées à Bahreïn, à l'ombre de la poursuite des protestations condamnant les peines de prison à perpétuité rendues par une cour militaire contre des chefs de l'opposition bahreïnie.
Dans le cadre de la semaine de "Fidélité aux symboles nationaux", plusieurs régions bahreïnies ont témoigné hier des manifestations. Des renforts sécuritaires draconniens ont été déployés et des heurts ont opposé les forces bahreïnies aux femmes et jeunes qui ont bloqué les routes pour protéger les manifestants.
Les protestataires ont scandé des slogans appelant à renverser le régime, à abolir la loi martiale, à libérer les détenus politiques.
Les forces de l'ordre bahreïnies ont également réprimé des marches pacifiques, notamment à Setra, à Toubali et à Jadhafes.
L'activiste bahreïni opposant, Ali Mouchaymaa, a affirmé que ce que se passe à Bahreïn n'est pas un conflit politique, voire un conflit pour la dignité, ajoutant que le peuple bahreïni ne peut pas coexister avec le régime d'Al Khalifa".
"Via ses pratiques abusives, la famille d'Al Khalifa ne s'oppose pas seulement au peuple bahreïni, mais aux organisations internationales des droits de l'homme. Elle embarrasse, de même, ses alliés les Etats Unis et la Grande-Bretagne, même s'ils la soutiennent toujours", a-t-il ajouté lors d'une interview avec la chaîne Al Alalam.
L'activiste a souligné que "la détention des femmes, la torture des détenus, la destruction des mosquées, les condamnations injustes des notaires du peuple et la répression n'arrêteront pas les mouvements populaires et ne vaincront pas le peuple", soulignant que poursuivre la révolte est la seule option disponible pour le peuple bahreïni parce que la réalité a prouvé que le système d'Al-Khalifa ne comprend pas le langage de la raison, de la paix et du dialogue.
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