Moallem : La Syrie reste ferme et n’accepterait aucune exigence extérieure

Le ministre syrien des Affaires étrangères a affirmé que le discours du président syrien Bachar Al Assad a determiné les perspectives du futur de la Syrie, ajoutant que "l'amendement ou le changement complet de la constitution est une application démocratique réelle".
Moallem a accusé l’Europe de chercher à semer le chaos en Syrie et a menacé de privilégier d’autres pays sur les plans diplomatique et commercial.
" Les réactions des responsables de l’Union européenne au discours du président Assad montrent qu’ils ont un plan qu’ils veulent poursuivre afin de semer la dissension en Syrie", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Damas.
"Nous oublierons que l’Europe figure sur la carte et nous nous tournerons vers l’est, le sud et partout où une main est tendue à la Syrie. Le monde ne se réduit pas à l’Europe. La Syrie reste ferme", a ajouté Moallem.
Il a souligné que malgré les pressions internationales croissantes dont fait l’objet Damas après trois mois de contestation intérieure, son pays n’était pas menacé d’une intervention militaire étrangère comme celle de l’OTAN contre la Libye.
Le ministre syrien a également indiqué que son pays n’accepterait aucune exigence venant de l’extérieur de la Syrie, ajoutant que les meurtres de certains policiers et soldats permettaient de soupçonner le réseau el-Qaëda d’être à l’origine d’une partie des incidents.
Au sujet des évènements dont témoigne Jisr Al Choughour, Moallem a affirmé avoir des informations qui indiquent que les tentes ont été dressées à la frontière avec la Turquie une semaine avant l'entrée de l'armée syrienne à la ville ajoutant que les familles ont été forcées à quitter leurs maisons".
Concernant la relation avec la Turquie, Moallem a affirmé que son pays souhaitait les meilleures relations avec Ankara, l’appelant à coopérer pour un retour des réfugiés.
Le ministre syrien des Affaires étrangères a également évoqué le dossier libanais, à la faveur des questions qui lui ont été posées.
Il a ainsi démenti tout rôle de Damas dans la mise en place du gouvernement libanais, insistant que le cabinet est à 100 % libanais".
"Toute personne raisonnable réaliserait que le président Bachar el-Assad n’avait pas l’esprit tranquille pour intervenir dans les affaires libanaises", a-t-il ajouté.
Répondant à une autre question, il a dit ne pas pouvoir confirmer ou infirmer l’implication de parties libanaises dans les troubles en Syrie, avant de démentir que son pays recevait l’aide de l’Iran ou du Hezbollah.
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