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Assad insiste sur la confrontation du complot : Pas de réformes à travers le sabotage et le chaos

Assad insiste sur la confrontation du complot : Pas de réformes à travers le sabotage et le chaos
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Dans sa troisième apparition publique depuis le début des incidents en Syrie, le président syrien Bachar Al Assad a prononcé un long discours dans lequel il a évoqué les constitutants de la crise dont témoigne son pays ainsi que les moyens de confrontation du complot auquel fait face Damas. Il a de même expliqué en détail les mécanismes des réformes politiques envisagées et abordé les sujets des amendements à la Constitution, les prochaines élections du conseil de peuple ainsi que le développelement administratif et économique.

"Nous nous rencontrons aujourd’hui à un moment décisif dans l’histoire de notre pays et nous avons vécu des jours difficiles que nous avons payés chers de notre sécurité, de notre stabilité et de notre développement", a-t-il affirmé.

S’exprimait à l’université de Damas, Assad a souligné que "la Syrie soit passée par une étape où elle ne fut pas l’objet de divers complots avant comme après l’indépendance, et ce pour plusieurs raisons dont certaines sont liées à son important statut géopolitique. D’autres sont liées à ses positions politiques fermement attachées à ses principes et ses intérêts".

"Les positions politiques et médiatiques que nous avons vues non pas besoin d’être longuement analysées pour confirmer l’existence de tels complots", a-t-il ajouté.

Le président syrien a expliqué que ce qui se passe dans la rue a trois composantes :
1- D’abord, il y a ceux qui ont des besoins ou des demandes auprès de l’Etat, comprenant des saccageurs qui ne sont que minoritaires. Ces derniers étaient bien sûr influents et ont tenté d’exploiter les autres, qui sont bons et majoritaires, en vue d’atteindre plusieurs visés.
2- Des hors-la-loi, des recherchés par la justice pour de divers actes criminels.
3- Quant à la troisième composante, elle est la plus dangereuse malgré sa petite dimension. Il s’agit des extrémistes et des takfiristes. 

Assad a affirmé avoir recontré plusieurs délégations, venues de toutes les régions syriennes et appartenant à toutes les catégories de la société.
"Toutes les demandes que j’ai recueillies ont été formulées sous le chapiteau de la Nation. Il n’y a pas d’agendas extérieurs, ni de liens avec l’étranger. Ces délégations s’opposent à toute ingérence extérieure sous quelle forme qu’elle soit. Elles souhaitent participer et ne pas être marginalisées. Elles veulent la justice", a-t-il dit.

Il a expliqué que les réformes envisagées ne pouvaient être décidées dans la précipitation et proposé d’attendre l’élection d’un nouveau Parlement, annonçant que les élections législatives, sauf en cas de report, auront lieu en août.

Le président a également appelé à un dialogue national qui pourrait aboutir à des amendements à la Constitution ou à une nouvelle Constitution. Il a aussi évoqué la possibilité d’amender la clause 8, qui fait du Baas le parti dirigeant de l’État et de la société en Syrie depuis 1963. Une commission de dialogue national se réunira ces prochains jours et invitera une centaine de personnalités à discuter des critères et du mécanisme d’une réforme constitutionnelle, a déclaré Assad en fixant à cette commission un délai d’un mois pour lui présenter des recommandations. Il a également annoncé qu’il demanderait au ministère de la Justice d’étudier un possible élargissement des conditions de l’amnistie, mis en garde contre un effondrement de l’économie syrienne et ajouté qu’une « grande partie du problème est d’ordre psychologique.
Répétant qu’il y a un certainement un complot contre la Syrie, le président a déclaré qu’il n’y aurait pas de réformes à travers le sabotage et le chaos.

"Le destin de la Syrie est de subir les malheurs. Mais, son destin est aussi de s’en sortir la tête haute, forte, résistante et victorieuse ; de s’en sortir plus forte grâce à sa solidarité sociale, à ses valeurs bien fermes, à la détermination de son peuple clairvoyant, civilisé et ouvert. C’est vous qui avez empêché qu’on confonde les convoitises des grandes puissances avec la volonté de réforme et de changement chez les peuples. Vous avez protégé l’élan de la jeunesse et empêcher qu’il ne périsse sur l’autel de la cupidité internationale. C’est vous qui avez arrêté toutes les tentatives de discorde confessionnelle mobilisées contre la Nation, et décapité le serpent qui menaçait de mordre le corps syrien et de le tuer. Je vous dis : tant que vous jouissez de cet esprit, de cette grandeur d’âme et d’une telle appartenance profonde …. La Syrie sera saine et sauve", a-t-il conclu.

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